Ma life live
J’ai tellement dormi. Y’a fait beau, ça m’a rendu heureux, c’est bientôt les vacances; bref, malgré le fait que ça roule pis qu’on travaille comme des fous, on dirait que le soleil pis le fait que mes amis.es terminaient leur session m’a mis dans un mood #summer #blessed #relaxed.
À part marcher au parc en écoutant un podcast, j’ai fêté la fête d’un ami, j’ai cuisiné et j’ai lu des nouvelles.
Miam miam.
Voici celles que je vous propose:
Le Royaume-Uni adopte son plan Rwanda
Le 22 avril dernier, le Premier ministre Rishi Sunak a adopté une loi qui fout le droit international aux vidanges.
Le plan? Très simple: toute personne arrivant de manière “illégale” d’un pays considéré “sûr” sera renvoyé au Rwanda, peu importe leurs conditions, leurs pays d’origines et leurs situations.
Pourquoi? Parce que le Royaume-Uni est tanné de voir des gens traverser la Manche dans des embarcations précaires, partant de la France en espérant atterrir au pays des bines. En même temps, j’avoue que ça fait rêver, le Royaume-Uni: le pays est tellement riche, qu’il a même les trésors des autres pays! (pourquoi aller en Égypte quand je peux dépenser mon cash au British Museum et voir les momies?!)
Sunak dit que sa loi sert à décourager les gens de traverser la Manche. C’est vrai que si y’a bien une chose de pire que des réfugiés.es mourant en essayant d’améliorer leurs sorts, c’est que leurs corps se ramassent sur les magnifiques plages anglaises. On va quand même pas faire subir ça aux touristes!
No joke, c’te loi-là les p’tits potes, est complètement wild.
En droit international, tous les pays doivent traiter les dossiers des personnes arrivant sur son sol, qu’ils ou elles soient arrivés.es de manière régulière ou irrégulière. L’idée, c’est de permettre aux demandeurs.euses d’asile d’avoir la chance d’arriver en sécurité dans un pays où ils.elles peuvent déposer leur dossier afin d’obtenir le statut de réfugié.
Bon, le statut de réfugié, c’t’une infolettre en soi; le statut assure certaines protections, mais sa définition est assez floue pour dépendre du vibe politique du pays d’accueil. En gros, un.e réfugié.e, c’est quelqu’un qui est dans l’obligation de quitter son pays d’origine pour des raisons de sécurité. Ça peut être parce que la personne fait partie d’une minorité ethnique ostracisée par un gouvernement autoritaire, parce qu’elle fuit une catastrophe naturelle ayant anéanti sa province, ou parce qu’une guerre ravage sa patrie.
Par contre, nos pays étant ce qu’ils sont, disons que y’a beaucoup plus d’Ukrainiens.nes qui ont obtenu le statut de réfugiés en beaucoup moins de temps que les Afghans.nes, les Syriens.nes et les Haïtiensn.nes, par exemple.
Dois-je vraiment dire pourquoi? (psst! C’est parce que les Ukrainiens sont blancs et chrétiens pis que le racisme systémique est aussi vrai que moi au secondaire qui portait des souliers de bateau en pensant que c’était super stylé!)
Bref, en échange d’un paiement de 240 millions de british pounds, le Rwanda va recevoir toutes ces victimes de déportations. (En fait, ça va coûter plus autour de 370 millions sur 5 ans, et ça, c’est le minimum.) What a deal, innit mate?
Des gens venus des quatre coins du monde vont se ramasser au Rwanda, un pays autoritaire déjà au prise avec un marché du travail rough pour les wanna-be employés.
Dans tous les cas, ce qui est vraiment fucking inquiétant, c’est de voir des pays du Nord global (ici, d’Europe) dealer avec des pays du Sud global (ici, d’Afrique) pour échanger leurs réfugiés.es contre de l’argent.
Honnêtement, si jamais un jour vous vous sentez inutiles, dites-vous que vous serez toujours pris plus au sérieux que le droit international.
Ah, pis vous savez quoi? Quelques heures après que le plan Rwanda ait été adopté par le Royaume-Uni, cinq personnes se sont noyées dans la Manche, alors que leur bateau contenant 100 personnes essayait tant bien que mal d’atteindre les berges anglaises.
Pour approfondir sur le sujet:
Un portrait nuancé de Paul Kagame pour comprendre comment son autoritarisme est souvent excusé.
Le plan Rwanda a rapidement été bloqué par les instances juridiques britanniques, puisqu’il violait la Convention internationale relative au statut des réfugiés et le Humans Rights Act, une loi britannique datant de 1998. Donc pour bypasser ces deux légers inconvénients, Sunak a tout simplement passé une autre loi demandant aux instances juridiques de ne pas prendre en compte ces deux lois dans l’évaluation du plan Rwanda. Ah bin y’a pas de problème alors. Pour un portrait détaillé du plan Rwanda, vous pouvez lire ceci.
Javier Milei continue son expérience démente
Depuis son élection mi-novembre et son arrivée à la présidence en décembre 2023, Javier Milei dirige l’Argentine en suivant son rêve anarcho-capitaliste.
Pardon?
Un anarcho-capitaliste, c’est quelqu’un qui prône un libéralisme économique ultra-dérégulé et milite pour la suppression de l’État. Milei, lui, veut complètement effacer la présence de l’État dans tous les domaines possibles de la société argentine. (Par contre quand vient le temps de légaliser l’avortement, ah là c’est weird mais l’bonhome veut CRISSEMENT intervenir pour empêcher les femmes de gérer leurs corps.)
Et dans une Argentine où, en 2023, l’inflation était de 211%, Javier Milei est rapidement devenu le favori d’une élection l’opposant au parti péroniste de centre-gauche.
Parce que face à un coût de la vie galopant, les Argentins.nes se sont tournés.es vers celui qui voulait mettre la hache dans les dépenses, quitte à causer une austérité qui ferait rougir Jean Charest.
Mais comme Charest, Milei goûte présentement aux casseroles de son peuple.
Avant de plonger dans les manifs et ses mesures, j’vous donne mes petites pépites préférées qui rendent ce mec unique quoi (un gars pas comme les autres):
Bon vous l’avez vu dans la photo, mais le dude fait du cosplay. Le voici en pleine performance.
Selon lui les changements climatiques sont un mensonge socialiste. La gratuité scolaire, l’augmentation du niveau de l’eau pis les canicules, c’est bel et bien la thèse de Marx.
Milei est un ancien coach de sexe tantrique, et considère la vente d’organes comme étant seulement “un autre marché”. Love that for him.
Comment voulez-vous que quiconque rédige une oeuvre de fiction quand on a déjà des personnages magnifiques de même. Love the guy si c’était une farce et attrape, mais l’idiot est sincère.
Depuis décembre, Milei a coupé partout: en janvier, il supprime les régulations entourant le prix de l’énergie et des transports en commun. Résultat? Le prix de l’essence a doublé en un mois, et celui des transports en commun a augmenté de 200%. En janvier, l’inflation a augmenté de plus de 20%.
Grosse première impression. Mais c’n’était que le début!
Après une première claque à la classe moyenne, le maestro poursuit:
En mars, la plus importante agence de presse en Amérique latine a été fermée par l’État. Le vendredi 1er mars, les employés de Télam partaient pour la fin de semaine. Pis lundi le 4 mars au matin, des polices avaient barricadé l’entrée du bâtiment. Ah bah y’a pas d’soucis.
Attaque contre la liberté de presse? “Bin non!”, s’est défendu Milei: l’agence de presse n’avait qu’à ne pas être un média de l’information déficitaire appartenant à l’État! Comme un slammeur trop passionné qui ne peut s’empêcher de spit pour charmer, Télam est victime de son caractère.
Pis en avril, Milei déploie ses ailes: au début du mois, il coupe 15 000 postes de fonctionnaires, pis cette semaine, il a réduit de 70% les subventions aux universités.
“Bonne chance!”, a dû dire l’économiste argentin formé dans trois universités argentines qui n’ont probablement jamais reçues d’aides du gouvernement.
Le 22 avril, c’est jour de victoire; Milei apprend que l’Argentine enregistrait son premier surplus budgétaire depuis 2008.
Bon, c’est sûr que le pouvoir d’achat a chuté de 20% durant la même période et que le taux de pauvreté a augmenté de 8%, mais who cares! L’important, c’est d’avoir un surplus budgétaire! Après tout, c’est difficile de cuire une omelette sans tuer des pauvres.
Le lendemain, entre 500 000 et 1 million de personnes manifestaient dans l’ensemble du pays.
Oupsi. Si l’ère de l’État est terminée, comme le défend si bien Javier, faut croire que l’ère des manifs, elle, est en pleine forme.
Pour approfondir sur le sujet:
Un portrait de Milei par l’excellent Channel 4
Un portrait des manifs juste ici.
C’est quand même académique (pis ça date un peu) mais y’a un cool petit texte de l’IRIS retraçant l’obsession des États avec l’équilibre budgétaire. J’pense pas qu’un État devrait être géré comme une compagnie perso, mais après, j’suis juste “un osti de gratteux de guitare du colisse” ou quelque chose comme ça. Y’a une version plus concise mais américano-centrée ici.
Les mouvements étudiants pro-palestiniens écrasés sur les campus américains
Columbia University et NYU à New York, Yale au Connecticut, USC, UCLA et Berkeley en Californie, Emory University à Atlanta, UT au Texas: les étudiants.es me redonnent une bouffée d’espoir en occupant les campus universitaires en solidarité avec la Palestine, pis le mouvement prend de l’ampleur de jour en jour. (pis dans plein de pays!)
Leur demande? Un désinvestissement de leurs universités dans les industries profitant des territoires occupées en Cisjordanie ou affiliée à l’État d’Israël, et un cessez-le-feu durable.
Pis les mêmes politiciens qui se sont battus pour que des profs disent le mot en n et ont déchiré leurs chemises pour la liberté académique, ont décidé d’envoyer la police pour arrêter des jeunes s’opposant à un génocide.
J’sais pas si vous êtes des fans de l’histoire, mais c’est rare que quand tu réprimes un mouvement étudiant anti-guerre, tu te trouves du bon côté de la médaille.
À l’université du Texas, dans un État rouge comme moi après avoir fait à semblant de ne pas avoir besoin de crème solaire à la plage parce que je pense pouvoir bronzer malgré ma peau translucide, le gouverneur républicain Greg Abbott a envoyé la GARDE NATIONALE. Au menu: des boeufs blindés équipés d’AR-15 et munis d’une centaine de munitions, prêts à tout casser pour défendre la démocratie contre… des étudiants.es armés.es de pancartes et d’une cause.
Résultat: une centaine d’arrestation, un journaliste arrêté, pis des images qui rappellent l’ambiance durant la guerre du Vietnam.
Ironique pareil, que le gouverneur Abbott, fervent défenseur de la liberté d’expression et fan de dire à tout bout de champs qu’il ne peut plus rien dire, a tweeté ceci.
À l’université d’Emory à Atlanta, les professeures Noelle Mcafee et Caroline Fohlin ont été arrêtées violemment. Même chose à USC, où la police a été déployée pour défaire les campements.
La gravité de la violence étatique utilisée contre des manifestants.es militant pour la paix est ahurissante. Mais comme pour la guerre du Vietnam, la répression ne fera que galvaniser le mouvement de solidarité pour la Palestine, soudant chaque citoyen dans leurs désirs pacifiques.
Pour votre dose d’espoir, écoutez cette entrevue. C’est tellement touchant et émouvant esti j’ai le goût de sortir sur Crescent ou genre au Rouge pour me ramener sur notre triste terre.
Pour approfondir sur le sujet:
À l’université de Columbia, plein de médias rapportaient qu’une étudiante juive avait été stabbée dans l’oeil par un militant pro-palestinien. Ouf, ça glace le sang non? Êtes-vous prêt à voir l’événement en question? Checkez bin ça.
Un topo clair des manifs par Radio-Canada.
Radio-Canada offre aussi un cool parallèle avec le militantisme étudiant en solidarité avec la Palestine sur les campus montréalais. D’ailleurs, un campement a d’ailleurs été installé hier (samedi) à Concordia et à McGill pour manifester contre les investissements de leurs universités.
Mise à jour
Palestine,semaine 30 depuis le 7 octobre
Cette semaine, plus de 300 dépouilles ont été retrouvées dans une fosse commune près de l’hôpital Nasser de Khan Younis, situé au sud de la bande de Gaza. Des femmes, des hommes, des enfants, des aînés.es, du staff de l’hôpital; y’a même des victimes qui ont été retrouvées nus.es, et/ou les mains ligotées dans le dos.
Direct, les autorités israélienne rejettent la responsabilité sur les Palestiniens.nes, défendant qu’il s’agit d’une tombe creusée avant l’entrée des forces de l’IDF à Khan Younis. Ouf. Oui oui, on y croit!
Mais personne n’est dupe: la communauté internationale exige une enquête indépendante, et le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'H(umain) est horrifié.
J’sais pas si vous le savez, mais mourir les mains attachées dans le dos tout en commettant un acte qui peut justifier de t’abattre par légitime défense, c’est comme une ministre des Transports québécoise qui pense que le transport en commun est aussi important que les autoroutes: c’est impossible.
(YO GUILBAULT WAKE UP LE CORNET J’AI MAL À MA STM PIS ÇA M’COÛTE 100$ PAR MOIS À L’AIDE)
Fait qu’face aux réactions, Israël change de stratégie discursive. Pour voir cette évolution-là, prenez le temps de regarder cette entrevue à SkyNews avec Fleur Hassan-Nahoum, vice-mairesse de Jérusalem, connue pour avoir dit qu’il n’y a pas d’églises à Gaza (y’en a trois championne).
Quand j’ai écouté c’t’entrevue là, j’me sentais comme Patrice l’Écuyer qui se fait prendre en otage durant un enregistrement de L’Union fait la force: terrorisé, et la tête remplie de questions.
I mean, on est vite passé de: “on a pas creusé ces tombes” à “ok non mais si oui, toutes les victimes sont des terroristes et ceux qui ont les mains liées sont morts en commettant des actes terroristes”.
Pas de problème. Aucun problème. Nenon c’est all good. J’ai l’impression de devenir dingo mais pour de vrai y’a aucun problème c’est vraiment en disant des affaires de même qu’on se rapproche imminemment d’un cessez-le-feu!
Pour approfondir sur le sujet:
Aharon Haliva, chef du renseignement israélien, a démissionné, assumant sa responsabilité face au manque de préparation lors des attaques du 7 octobre dernier. Pour un portait de la situation, j’vous propose ceci.
Une EXCELLENTE entrevue avec Haim Rubinstein, ancien porte-parole des familles des otages israéliens.nes. Ça donne une excellente idée de la distance entre le cabinet de Netanyahu et les demandes des familles, et on y apprend que Netanyahu a refusé une entente proposée par le Hamas le 9 ou le 10 octobre, qui offrait « de libérer tous les otages civils à condition que Tsahal n’entre pas dans la bande de Gaza ». C’est à lire!
Pour mieux profiter de la fin du monde
Et hop là. Voici, en rafale, ce que j’ai aimé cette semaine:
J’vous suggère Rebel Woman de Chiwoniso
Chiwoniso Maraire, fille du compositeur Dumisani Maraire, est une artiste zimbabwéenne maître du m’bira, un instrument de percussion qui s’apparente un peu au xylophone. Dans Rebel Woman, Chiwoniso flex son muscle créatif; chaque toune est différente de la précédente, touchant au RnB et à l’afropop, en passant par des beats plus acoustiques et calmes.
Un m’bira, des riffs de guitare, des lignes de brass ; tout est là pour accompagner la voix puissante de Chiwoniso.
À la fin des 12 chansons, on en veut plus. Mais puisque les gens terribles ne meurent pas et que celles et ceux qui sont smattes semblent partir trop tôt, Rebel Woman est le dernier album de cette immense musicienne, décédée tragiquement à l’âge de 37 ans d’une pneumonie.
Films qui font du bien, 2 de 3: La femme de mon frère
Premier long métrage de Monia Chokri, La femme de mon frère, c’est mon film québécois préféré, je crois.
On suit Sophia, fraîchement détentrice d’un doctorat, qui se ramasse à 35 ans seule et perdue, ayant à peu près juste son frère Karim comme point de repère. Mais leur complicité s’effrite quand Karime tombe amoureux d’Éloïse, la gynécologue de Sophia.
J’adore ce film-là pour ses dialogues hilarants, ses relations de personnages authentiques, sa D.A., sa musique pis ses interprètes. I mean, dans quel monde c’est pas un 10 sur 10 quand t’as Anne-Élisabeth Bossé, Patrick Hivon et Évelyne Brochu dans le même 117 minutes.
Pour la scène de double-date au restaurant avec Jasmin (Mani Soleymanlou), pour ses scènes de repas familiaux ponctués de flèches, pour ses scènes de patinage et canisses de Pabst, j’vous souhaite d’écouter La femme de mon frère un point c’est tout!
Allez dans le Mile-Ex vous pogner un café au Noble pis un sandwich au dépanneur Le Pick-Up
J’ai fait c’te combo-là quand il faisait 18 degrés cette semaine. Pogner un café et dire coucou à ma chumme Alexane qui terminait son shift au Noble, pis aller me chercher un sandwich pour agrémenter ma marche ensoleillé. J’vous suggère le combo, ou juste le sandwich (ou juste le café). Que ce soit pour une fringale végane, végé ou carnivore, y’a toute pour accompagner votre après-midi. J’recommande quoi!
D’ici la prochaine fois
Eille dix semaines pour Au moins on le saura! J’viens de remarquer ça. Je cherchais une manière de closer pis j’viens de remarquer ça alors c’est pour ça que là j’suis comme “yo dix semaines!”.
Bref, yo dix semaines!
C’est cool j’apprends plein d’affaires j’lis plein de patentes j’bois plein de cafés.
Merci de me lire encore une fois, ça me fait chaud au coeur. Parlez en à vos amis.es pis vos crushs pis vos cousin.es. Sue me, j’fais ma promo.
Ah dernière chose: trois de mes potes avec qui j’ai fait l’École de l’humour et moi on va faire un show cet été, le 18 juillet. On l’écrit tous.tes ensembles et on va jouer dedans tous.tes ensembles. Y’aura des sketchs, des niaiseries, des conneries. Pis on a la chance de recevoir Mona de Grenoble. J’trouve ça cool pour de vrai. Pour des billets, c’est ici. Ça sera pas de la vulgarisation de l’actualité internationale, ce sera vraiment des sketchs complètement nigauds.
En espérant que ce soit aussi drôle que ça.
Mais d’ici là, on pourra pas nous reprocher de ne pas être au courant.
Oké salut là bisous.
Zachary
Vous raffolez de donner votre opinion? Vous êtes tristes depuis que les médias canadiens ne sont plus présents sur META parce que vous ne pouvez plus lire les commentaires?! Ne capotez surtout pas, Substack vous donne la chance, l’opportunité, l’unique expérience de laisser votre trace. Changez le monde à votre façon et
et
Merci !!