Ma life live
D’abord, sorry pour les infolettres qui sortent n’importe quand n’importe comment. Promis, je serai de retour avec des numéros chaque dimanche 8h à partir du 9 juin. AH! Aussi, une autre affaire; y’a tellement de trucs qui se sont passés dans les dix derniers jours que j’savais plus où donner de la tête. Pis vu que les vacances font en sorte que j’peux pas autant tenir le beat que j’m’impose quand j’suis à Montréal, bin les jours passaient. Pis plus ils passaient, plus les nouvelles s’empilaient, pis j’étais comme: nice pas de trouble ça fait pas monter la pression, je stress pas tant live for real haha.
Bref, cette semaine, ce sera moins big. Faut pas j’commence à stresser parce que j’niaise pas sur toutes les nouvelles qui m’ont accrochées. Oui, le président iranien a décidé de prendre l’hélicoptère alors que le brouillard était plus épais que le dossier relatant tous les crimes de Gilbert Rozon.
Oui, le juge de la Cour suprême des États-Unis Samuel Alito a fait voler deux drapeaux pro-Trump et pro-insurrection du 6 janvier quelques temps après que des champions de la liberté soient entrés dans le Capitole pour… pas faire grand chose finalement?
Oui, il s’est défendu en mettant la faute sur le dos de sa femme. (Oui c’est bien connu, si une trad wife ne doit faire qu’une seule chose dans sa journée, c’est évidemment de se lever à l’aurore pour aller hisser le drapeau du domaine familial.)
Commettre une faute, se faire pogner, pis blâmer sa femme, ça vous donne tous les indices nécessaires pour savoir où se trouve Samuel, si vous le cherchiez : à l’intersection de HOMME et HÉTÉROSEXUEL.
Bref, oui, i’ s’est passé plein d’affaires.
Je vous jaserai dimanche prochain du dilemme de Netanyahu face à la proposition américaine d’un accord de trêve, de l’élection de Claudia Sheinbaum à la tête du Mexique, pis d’une autre affaire qui arrivera d’ici-là. (Mon guess: un dossier qui nous apprend enfin c’est qui l’osti de cave qui a nommé la reinette faux-grillon, pis pourquoi c’est lui qu’on a engagé pour nommer la pauvre bête. R’garde mon chum, tu t’es trompé, c’était pas un grillon, c’était une grenouille, pis y’a personne d’autre que toi qui pense qu’elle ressemble assez à un grillon pour que le suspense soit démystifié dans le titre. Passe à autre chose.)
Bref, de mon côté, je suis arrivé à Madrid la soirée où Real Madrid a gagné la Coupe des Champions en battant Dortmund. Non, cette dernière phrase, je ne la comprends pas. Mais ça m’a pas empêché de faire la teuf et de gueuler.
Sinon cette semaine, j’ai pris un TGV, j’ai jasé avec une argentine qui s’occupe d’une compagnie de cryptos et qui est super fan de Javier Milei (ceci explique cela), et j’ai lu des nouvelles.
Miam miam.
Voici celles que je vous propose:
Coupable x34
34 fois. Big. Ça, vois-tu, c’t’un gars qui fait pas juste laisser sa marque. Il fait des efforts. I mean, oui, bon, c’est la première fois dans l’histoire des États-Unis qu’un ancien président est reconnu coupable au criminel. Mais Donald Trump s’est dit “tant qu’à être coupable, j’vais pas laisser personne d’autres m’accoter.”
34 chefs d’accusations, 34 verdicts de culpabilité. C’est une moyenne au batte’ qui ferait rougir les idoles de ceux qui utilisent leur vote au municipal pour ramener les Expos à Montréal. (J’espère un jour atteindre la tranquillité d’une personne dont tous les choix politiques sont guidés par l’obtention d’une équipe de baseball.
“Eille Mario, viens-tu souper avec moi dans un resto végane? - - Ouf! M’a’ t’dire ça dépend combien Beyond Meat est prêt à mettre su’a’ tab’ pour avoir son nom su’l nouveau stade!”)
Oui ok, j’exagère: y’a aucune chance qu’un dénommé Mario soit végane.
Bon, clairement vous en avez entendu parlé de long en large, mais si jamais, voici les grandes lignes de pourquoi/comment/qui/où-êtes-vous-mes-doux-souvenirs-incapables-de-survivre-à-l’épreuve-du-temps. En prévision de sa campagne présidentielle de 2016, Donald envoie 130 000 piasses à l’actrice Stormy Daniels, pour qu’a’ jase pas du fait qu’ils ont couché ensemble. Dans le sens de faire le sexe. Dans le sens de comme des fois quand t’es tout nu tu… tu… attends tu fais quoi déjà?
Du cash contre un silence, c’est pas illégal. Par contre, c’est Michael Cohen, l’avocat de Trump de l’époque, qui a donné le cash à Stormy Daniels. (La fille est littéralement a un “y” d’être un ouragan.)
Michael Cohen, c’est un avocat. La job. Le poste. Le travail. L’emploi. L’occupation. Pas le fruit. J’précise parce que quand j’étais plus jeune pis que je commençais à apprendre l’espagnol j’me rappelle avoir commandé une toast à l’abogado au lieu d’une toast à l’aguacate. Non seulement le visage de la serveuse était gangrénée par la peur, mais c’est la pire toast que j’ai mangé de ma life. Ça goûtait le privilège et la richesse: chic, mais dépourvu de goût.
Bref, une fois que la valise pleine de cob est donnée, bin Michael veut se faire rembourser. Pis quand Trump lui redonne le 130 000, il fait passer ça pour des frais légaux. Ça, c’est falsifier des documents. Pis après, de camoufler le remboursement, c’est un crime aussi, parce que c’est une manière de camoufler le complot organisé par Trump, Cohen et David Pecker, ancien éditeur du National Enquirer, une revue dont vous avez le droit de vous crisser.
Le complot en question
Dans le fond, t’as trois dudes, l’un d’entre-eux est down d’être Prez. Pis les deux autres fuck avec l’idée. Pis là, les trois sont genre: yo on va s’arranger pour étouffer des affaires gênantes qui pourraient sortir dans les médias. Pis quand une d’entre elle se pointe le bout du nez (e.g. faire le sexou avec Daniel Tempête), Trump envoie Cohen s’en charger. Pis pour le payer, il camoufle le fait que c’est un remboursement, pour cacher l’existence de l’entente du trio de bad boys.
Compris?
Maintenant que’l’bonhomme est coupable. Qu’es’ça change?
Pas grand chose. Il fera pas de prison, pis sa peine sera sûrement clémente. C’est la première fois qu’il est reconnu coupable au criminel, et en plus, ce sont des crimes non-violents. Donc il va sûrement être en probation. Si c’est le cas, c’est quand même funné, le gars devra rencontrer son agent.e de probation à intervalles réguliers, qui va lui demander comment ça va ces temps-ci. “Ces temps-ci? Bah j’t’en élections là. Hier j’ai traité Biden de vieux et tout le monde à trouver ça original, c’était nice, j’pense j’vais l’garder dans mon 30.”
Après, même s’il recevait une peine de prison, Trump pourrait quand même se présenter aux élections. En fait, aux States, un détenu peut se présenter, comme l’avait fait le socialiste Eugene V. Debs, recueillant quasiment un million de votes! J’trouve ça cool qu’un détenu puisse se présenter et laisser la responsabilité aux électeurs. C’est juste weird que les États-Unis permettent ça, alors que beaucoup d’États américains enlèvent le droit de vote aux anciens criminels. (Dans l’État de la Floride, où Trump réside, la loi empêche les criminels de voter selon la loi en vigueur dans l’État où le crime a été commis. Pis à New York, la loi empêche les criminels de voter lorsqu’ils sont en prison. Donc s’il faisait de la prison, Trump pourrait pas voter pour lui-même. Ça fesse.)
Anyway.
Cette condamnation-là va absolument rien changer aux élections. En fait, Trump peut dorénavant se montrer comme une victime. Un masque qu’il a pu porté en 2016, se disant outsider politique. Maintenant, il peut dire qu’il est l’ennemi du système juridique, qui serait devenu un appareil gangréné par la corruption et la manipulation démocrate. Pis ça marche avec son électorat.
Les journaux de droite se sont rangés derrière ce narratif, pis la campagne de Trump a reçu 52 millions de dollars en contributions. Pas pire, pour une supposée victime de chasse aux sorcières.
Maintenant, Trump doit affronter trois autres procès criminels. Le premier, c’est par rapport à l’insurrection du 6 janvier. Le procès est reporté indéfiniment, parce que la Cour Suprême doit décider si Trump peut être poursuivi comme n’importe quel citoyen, considérant son statut d’ancien prez. Pis vu qu’la Cour est conservatrice, who knows? Ils vont peut-être lui accorder.
Que le procès ait lieu ou qu’il soit annulé par la Cour Suprême, ça empêche pas que Trump pourrait se donner le pardon présidentiel s’il est élu en novembre. (Les présidents peuvent pardonner les crimes fédéraux, pas les crimes d’États. Falsifier des documents, c’t’un crime d’État.)
Le procès le plus tough à combattre, selon moi, ça va être celui en lien avec la tentative de Trump de renverser les résultats électorales de 2020 dans l’État de Géorgie. Vous vous rappelez, là, de son appel où il disait à son boy: find me some votes?
Ouais, ça.
Pis l’autre, c’est en lien avec la trâlée de documents confidentiels qu’il gardait dans ses chiottes, lectures beaucoup plus intéressantes que n’importe quel Protégez-vous se trouvant dans les petits coins des quatre coins du Québec.
L’affaire, c’est que ces procès n’auront pas lieu avant les élections de novembre. Fait qu’bébou à un beau chemin de tracé devant lui.
Donald se surpasse. The man is back. Au secours.
Pour approfondir sur le sujet:
Pour une analyse de la situation, je vous propose d’écouter ceci. Pis si z’avez kiffé, vous pouvez voir quelles ont été les réactions à sa condamnation dans cet autre épisode du Daily.
Pour un guide vous donnant un portrait concis de chacun de ses procès, je vous propose de lire ça.
Mise à jour
Palestine,semaines 34-35 depuis le 7 octobre
Yo euh… cette semaine j’ai vu des vidéos du massacre perpétré à Rafah.
On est le 27 mai, pis trois jours après que la Cour internationale de justice ait exigé l’arrêt immédiat de l’offensive israélienne, j’vois un enfant décapité.
Un enfant qui s’était réfugié avec sa famille dans un campement près d’un centre de l’UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient). Un enfant dont la famille avait érigé une tente pour passer la nuit, se disant que la proximité d’un centre de l’ONU rendait la place plus sécuritaire.
Nope.
L’enfant est plutôt assassiné par les bombes israéliennes payées par des contribuables américains, construites par des compagnies soutenues par le financement de nos universités et de nos gouvernements.
Je sais pas combien de temps le disque va sauter, mais là c’est l’enfer sur repeat.
Pour l’instant, le bilan est à 45 victimes, majoritairement des femmes et des enfants. Ça risque d’augmenter, puisqu’un incendie à rapidement dévorer les tentes en plastique.
Israël a pris responsabilité de l’attaque, se défendant qu’elle visait un quartier général du Hamas. L’IDF dit d’ailleurs avoir éliminé deux hauts dirigeants du groupe armé.
Massacrer au moins 45 innoncents.es pour tuer deux personnes, j’imagine que c’est ça, la recette pour déradicaliser une population et freiner la violence.
Pour les innocents.es tués.es, c’est « une erreur tragique », a dit Netanyahu, alors que son doigt était probablement toujours su’l piton rouge.
En fait, savez-vous quoi? L’IDF a même inventé que le feu a été causé par le fait que sa frappe a touché une cache de munitions du Hamas. Sa source? Un appel téléphonique. Fou pareil, comment l’IDF est capable de trouver super vite des appels de militants du Hamas s’incriminant quand vient le temps de s’innocenter d’avoir frappé un hôpital ou d’être responsable d’avoir tué 45 civils.es (ce lien-là est pour vous montrer le narratif défendu par l’IDF. C’est de la propagande, mais c’est intéressant à lire.)
Fou non, que l’IDF a pas été aussi vite pour trouver un appel entre deux militants annonçant les attaques du 7 octobre?
Deux jours plus tard (28 mai), 21 personnes sont assassinées dans un camp de déplacés.es à l’intérieur de la ville de Rafah.
Pas besoin de publier un appel téléphonique entre deux combattants du Hamas cette fois-ci, parce que l’indignation internationale est moins grande. En fait, elle est quasi-nulle. Difficile de défrayer les manchettes deux fois en 24h pour des atrocités similaires.
Câlice que les erreurs tragiques semblent crissement planifiées. Elles s’enchaînent comme si elles faisaient parties d’une stratégie militaire! Pis le 29, Israël a affirmé contrôlé le couloir de Philadelphie, une zone tampon longeant la frontière entre Gaza et l’Égypte, prenant Rafah en souricière.
J’sais pas. Mon ventre tourne. Le vent tourne pas.
Réponse des États-Unis, en, ceux qui disaient ne pas envoyer de bombes si une attaque d’ampleur était menée à Rafah?
Et bien, pour eux, c’n’est qu’une opération militaire «limitée».
Ah, faut croire que pas assez d’enfants sont morts calcinés par les bombes pour que Biden considère l’assaut comme étant « d’ampleur ».
My bad! Ça doit être nous les caves.
Faudrait même s’excuser, selon John Kirby.
Des soldats israéliens qui se photographient devant le massacre de Rafah, sourire aux lèvres, faut croire que c’est ça, une opération militaire limitée. L’armée israélienne contrôle 40% de la ville, parce que oui, en, c’est ça, une opération militaire limitée.
Les pourparlers reprennent cette semaine. À voir si quelque chose débouche d’ici dimanche prochain. En ce moment, les Biden a proposé un accord de trêve que le Hamas a dit accueillir positivement. Côté israélien, Netanyahu s’est montré beaucoup moins enthousiaste, quelques jours après que son conseiller à la sécurité nationale Tzachi Hanegbi ait affirmé que la guerre allait duré au moins jusqu’à la fin de l’année.
Mais eille, quoi de mieux pour se remonter le moral que de se dire que si la tendance se maintient, on aura notre bureau du Québec à Tel-Aviv d’ici cet été! Can’t wait! On pourra le visiter de manière “neutre” alors qu’un génocide se déroule à 100 km de là! Youpi!
Pour approfondir sur le sujet:
Oui, le mandat d’arrêt demandé par la CPI contre Netanyahu est une bonne chose. Par contre, faut pas non plus que le leader soit considéré comme le grand responsable d’un système qui existe sans lui. Netanyahu est un représentant de l’apartheid de l’État d’Israël, mais il n’en est pas l’unique responsable. S’il quittait, son remplaçant pousserait le même projet, la classe politique étant dominée par une vision similaire vis-à-vis du peuple palestinien. Pour enrichir cette position, je vous conseille cette chronique de la journaliste israélo-américaine Mairav Zonszein.
Cette semaine, une Palestinienne citoyenne d’Israël nommée Rasha, a été arrêtée après avoir osé partager sa tristesse et sa solidarité avec les Palestiniens.nes à Rafah. Ça fait un bout que ce crime complètement fou existe, comme en témoigne cet article.
!! ARTICLE DE LA SEMAINE !!
Pendant près de dix ans, Israël a espionné la Cour pénale internationale, allant même jusqu’à menacer son ancienne procureure, pour la dissuader d’enquêter sur Netanyahu et les responsables de l’État. C’est un brillant article proposé par le Guardian en collaboration avec 972+Mag.
Pour mieux profiter de la fin du monde
Et hop là. Voici, en rafale, ce que j’ai aimé cette semaine:
Dominique Fils-Aimé. C’est ça que j’ai aimé. Dominique Fils-Aimé
Si j’avais à être 100% honnête avec vous, j’vous mentirais si j’vous disais que je mentirai lorsque je j’dirai que j’aime beaucoup Dominique Fils-Aimé. Quand j’écoute ses chansons, j’ai l’impression d’être back dans mes souvenirs d’enfance, quand mon tromboniste jazz de père mettait des disques de Nina Simone pis d’Etta James dans mon walkman, le temps qu’on traverse le parc des Laurentides, en route pour le Saguenay.
En voulez-vous d’autres, des phrases concises?
Ça peut paraître exagéré, mais calvasse, c’est d’même j’me sens!
Voix rieuse, puissante et juste, elle nous offre des pépites de 5 à 7, des bangers de routes, des mélodies de ciel qui commence à noircir. Elle a évidemment sa touche, délaissant un peu plus les brass et le piano que les deux légendes que j’ai nommées précédemment, utilisant plutôt sa voix pour s’accompagner grâce à des harmonies qui rendent ses tounes relatables. On dirait qu’on écoute une gang de chanteuses qui jam ensemble. C’est super festif et entraînant.
Mon album pref c’est Three Little Words (la toune While We Wait, ça hit) mais j’vous conseille aussi son dernier, Our roots run deep underground.
Écoutez The Report, de Scott Z. Burns
Si vous avez aimé Vice, le film portant sur la vie du vice-président Dick Cheney, je vous propose The Report, qui raconte l’enquête de Daniel J. Jones portant sur la torture perpétrée par la CIA durant la guerre en Afghanistan, plus précisément sur la destruction de preuves par la CIA.
Le film est enrageant, démontrant les mensonges de la CIA et comment le narratif partagé durant les années 2000 et 2010 défendait une justification de la torture. Grâce à des films comme Zero Dark Thirty, kidnapper des personnes natifs de pays arabes et les soumettre à des simulations de noyade était montré comme le mal nécessaire pour dénicher Oussamma Ben Laden, alors qu’en réalité, les infos recueillies par la torture étaient en quasi-totalité complètement fausses.
Donc, non seulement le sujet est full intéressant, mais en plus, on a l’excuse de s’attacher à un personnage principal joué par l’excellent Adam Driver, le représentant officiel des gars uglyhot. (J’aimerais d’ailleurs connaître vos ugly hots pref’. Notre ugly hot queb’, c’est qui?!)
Bref, z’écouterez-ça.
Branchez-vous sur Le club des super (s)ex
La journée (est encore jeune), c’est une émission, en générale, recommandée. Dans le sens que j’trouve ça bon. Dans le sens que c’est fucking impressionnant de produire un 30 minutes audio à chaque jour sur des sujets variés tout en étant funné. Mais si vous n’aviez qu’à écouter une affaire cette semaine pour accompagner vos moments bus/entraînement/cuisine, j’vous conseillerais de vous taper les deux parties de l’émission spéciale sur la politique municipale, provinciale, et fédérale québéco-canadienne. Le club des super (s)ex, c’est le moment où Jean-Philippe Wauthier et Olivier Niquet reçoivent des ex-politiciens et politiciennes pour jaser de plein d’affaires. C’est drôle, niaiseux, décourageant, mais surtout, intéressant. Ça dévoile l’envers d’un décor où joue des bonhommes pis des madames de la politique aux opinions tellement déconnectées de la jeunesse, mais bon. Ça reste très divertissant.
Mention spéciale à Claire Samson, la femme la plus punchée de toute la gang. (À l’opposé de Gaétan Barrette, qui est pour sa part l’antithèse de l’humour.)
D’ici la prochaine fois
Hâte de r’venir à Montréal faire du vélo et de l’impro et aller aux francos et cuisiner quelque chose qui finit en “o/eau/au” avec plein de légumes parce qu’un moment donné le chorizo là, ça va la tsé. On comprend l’projet.
En attendant, je vous souhaite d’accueillir du monde sur votre balcon ou votre terrasse, boire du vin frette comme le coeur d’un spécialiste en gestion de crise ou d’un consultant en affaires, pis surtout, de vous coucher TARD. Genre tappez-vous des affaires de même si y faut.
Mais d’ici là, on pourra pas nous reprocher de ne pas être au courant.
Oké salut là bisous.
Zachary
Vous raffolez de donner votre opinion? Vous êtes tristes depuis que les médias canadiens ne sont plus présents sur META parce que vous ne pouvez plus lire les commentaires?! Ne capotez surtout pas, Substack vous donne la chance, l’opportunité, l’unique expérience de laisser votre trace. Changez le monde à votre façon et
et
Quelle coïncidence, j’ai également adoré les ex à la Journée. Et je dirais même plus, je l’ai écouté en rappel😏