Ma life live
Comment ça vous fait feeler, une canicule?
Terrifiés.es parce qu’il s’agit d’un avant-goût de nos étés futurs? Excités.es à l’idée d’aller vous baigner dans une piscine publique? Heureux.ses de sortir vos nouvelles shorts?
Moi, perso, j’habite dans un rez-de-chaussée, donc disons que j’ai moins à me plaindre que les gens qui doivent habiter au troisième. I mean, habiter dans un four c’t’une chose, mais devoir en plus monter son air clim’ trois étage avant de pouvoir en profiter, ça frappe.
Moi, une canicule, ça me fait réaliser qu’j’ai beau aimer faire du vélo à Montréal, ça fait tout de même suer d’la raie.
Cette semaine j’suis allé au DJ set du P’tit Belliveau aux Francos et honnêtement, qui a choisi Le Central comme endroit pour faire ça?
“Yo guys j’me disais, tsé là pour le DJ set, où y’aura sûrement genre plein de monde qui vont venir danser? Ouais j’sais pas crime j’me dis oui ça prend de la place pis une certaine liberté de mouvements, mais pourquoi on ferait pas ça dans une cafétéria mais chic?”
Voir du monde essayer tant bien que mal de grouiller pendant que des employés débarrassent les tables d’un foodcourt doté d’un éclairage qui évoque tout sauf le mot “tamisé”, c’tait un choix.
Sinon à part de t’ça, cette semaine j’ai joué un animateur de foule, j’ai répété avec Éli Oli et Rosalie notre show (réservez votre 18 juillet pis pognez vos billets c’t’à côté de la station de métro Longueuil), et j’ai lu des nouvelles.
Miam miam.
Voici celles que je vous propose:
La course aux voitures électriques
Nouveau siècle, nouveaux chars.
Yes! Enfin un sujet pour les GARS! En? Les chars, le BBQ et le refus de pleurer, c’est comme ça que j’l’aime, ma division genrée.
Ça vous arrive tu, des fois, vous êtes un peu su’l neutre durant un souper de famille, ou une soirée mondaine, pis un moment donné votre conscience rallume et vous réalisez que vous êtes en pleine discussion avec un cousin obscur.
C’est sûrement dans ces moments-là que vous avez appris comment dans le temps, jadis plutôt que naguère, les voitures américaines étaient, du moins en Amérique, reines. Qu’une fois au top, elles se sont assis su’ le steak du succès jusqu’au jour où les fabricants japonais ont débarqué pour leur botter le uc’.
Dans un scénario à la Karate Kid mais à l’envers, les Toyota et Honda de ce monde sont venues tout péter avec leurs chars moins chers, plus performants et plus durables. (j’aimerais qu’on ressuscite Henry Ford pour voir sa face au moment où ce raciste de merde se fait annoncer que sa compagnie se fait varloper par des fabricants asiatiques. Après, c’est tout ce que sa compagnie mérite pour avoir appelé un char Fiesta. “Dans cette automobile, c’est carrément la fête!”)
En ce moment, on est en train de vivre là même affaire dans le domaine des véhicules électriques. Pis ceux qui viennent popper la balloune des compagnies européennes et américaines, ce sont les fabricants automobiles chinois.
BYD, Nio, et Geely (non, ce ne sont pas des noms de stars de la K-Pop) ont des offres pour tout le monde. Vous voulez un char à 230 000US$? Pas de problème. Vous préférez quelque chose qui commence plutôt à 10 000US$? Ça roule. Vous préférez dequoi entre les deux? No worries baby blue.
Bien équipées, aucun constructeur international ne peut compétitionner. (Crime certaines autos sont mêmes dotées d’un micro et d’un système de karaoké interne!)
Pourquoi?
Parce que la Chine avait, en 2019, 500 compagnies de véhicules électriques s’acharnant à construire les meilleures machines. Aujourd’hui? Y’en reste une centaine. Bénéficiant d’une compétition féroce, de belles subventions gouvernementales et d’un accès incroyable aux technologies nécessaires, les compagnies chinoises sont en mode: it’s over for y’all.
Évidemment, c’te nouvelle-là a suscité une levée de boucliers immédiate: les fabricants européens veulent que l’Union Européenne impose des tarifs d’importation allant jusqu’à 38%, et les États-Unis ont tout simplement imposé un tarif complètement crazy fou de 100%.
Perso, j’trouve ça pouiche. Ok, oui, les subventions, ça avantage énormément une compagnie à l’international. Mais c’est fou à quel point tout le monde s’en est colissé solide quand Tesla a débuté, alors que la compagnie (qui n’a pas été fondée par Musk, toujours bon à rappeler) a bénéficié de subventions exorbitantes de la part du gouvernement américain.
Alors respectueusement, je m’en fous pas mal si des autos ont été construites par des compagnies chinoises. Pis si vous avez peur qu’elles vous espionnent, dites-vous que vous êtes pas si importants que ça.
Pour approfondir sur le sujet:
Si le coeur vous en dit, je vous suggère ce documentaire qui parle de la manière dont les constructeurs américains ont anéanti la production d’autos électriques dans les années 90 pour faire seulement plus de cash.
Pour mieux comprendre la situation, je vous conseille ce cool petit épisode de Front Burner, le podcast quotidien de la CBC.
Poutine signe un pacte avec Kim Jong-Un
Quand j’ai vu ce p’tit bijoux de photo-là, j’ai pas pu m’empêcher de les imaginer déposer leurs coupes après le chin-chin, les secouer pour faire virer le vin, pis ensuite prendre une tite gorgée. Parce que t’as beau être un dictateur fou raide, tu peux pas t’empêcher de faire semblant de savoir goûter du vin pour impressionner ton nouveau pote.
“Oh oui Vlad’, c’est exactement ça qu’on voulait non? Un p’tit rouge léger là, du gros jus de terrasse parfait pour agrémenter une alliance entre deux bons chums de dictateurs.”
J’sais pas, des fois j’pense à du monde qu’on érige en légende dans des moments banals. J’pas mal sûr, mettons, que Gengis Khan a dû, un moment donné, ne pas être down de se battre quand y’a vu aux nouvelles qu’i’ annonçait d’la pluie en après-midi.
Bref, mercredi et jeudi dernier, Vladimir Poutine (AKA Vlad’ Poupoute) était de passage à Pyongyang pour la première fois depuis 2000, question de voir Kim Jong-Un, l’homme arborant le redoutable combo grand visage/petite face. Il est reparti avec un accord de « partenariat stratégique global », le dernier seuil avant l’alliance stratégique. Bon, le titre de l’entente, c’est des détails. C’est juste que c’est pas encore un accord militaire, mais c’est définitivement une entente promettant un support mutuel en cas d’agression.
Pour Kim Jung-Un, c’t’une immense victoire. J’pense que dans nos imaginaires occidentaux, notre conception de l’amitié historique Union soviétique/Russie et Corée du Nord est un peu exagérée. Oui, l’Union soviétique supportait le côté communiste durant la guerre de Corée en envoyant du stock médical et des pilotes d’avions. Mais y’ont pas envoyé des soldats combattre sur le sol, contrairement à la Chine.
Et de 1985 jusqu’à sa chute, le support soviétique envers la Corée du Nord était assez mollo. Pis quand l’URSS est tombé, le nouveau leader de la Russie Boris Yeltsin a tout de suite choisi de supporter la Corée du Sud.
Même Poutine, quand il est arrivé au pouvoir, trouvait que le régime nord-coréen exagérait et mettait tout le monde en danger en testant des missiles nucléaires.
Mais depuis son invasion de l’Ukraine, Vlad’ Poupoute se cherche des boys. Pis Kim Jong-Un, voyant probablement sur la SnapMap que le Bitmoji de Vlad est tout seul (p’t-être entouré du dictateur biélorusse Loukachenko, mais tsé), il a décidé de raviver le Streak Snapchat que son grand-père Kim Il-Sung avait commencé avec Staline, à l’époque de la guerre de Corée.
Désolé à mes parents qui lisent cette infolettre. Z’êtes pas obligés de googler “snapmap c’est quoi”, ce sera pas à l’examen.
Pour Poutine, c’t’une façon de répondre
aux États-Unis/Canada/France, qui a dit à l’Ukraine qu’elle pouvait bin utiliser leurs missiles pour frapper le sol russe, et
à Macron, qui a dit qu’il fallait envisager l’envoi de troupes françaises sur le terrain pour défendre l’Ukraine. (Une proposition complètement démente et dangereuse, d’ailleurs.)
Bref, en se rapprochant de la Corée du Nord, Poutine donne de la puissance à sa menace: si la pression augmente sur ses intérêts en Ukraine à cause du support occidental, il se dit prêt à fournir des armes à la Corée du Nord et à d’autres pays rivaux des alliés ukrainiens. Pis Kim Jung-Un, lui, vient de trouver un partenaire doté de technologies nucléaires vraiment sophistiquées, c’qui risque de l’aider dans sa quête pour solidifier son programme nucléaire. Pis une fois que t’as l’arme nucléaire, c’est plus tough de déloger ton cul du pouvoir.
En gros, c’est nul parce qu’au lieu de favoriser la diplomatie pour régler le conflit, les blocs semblent vouloir se refiger comme à l’époque de la guerre froide. Mais bon, ça c’est juste mon feeling de flo découragé et dépourvu d’un post-doc en géopolitique.
Pour approfondir sur le sujet:
Pour une analyse approfondie de l’accord et de ses raisons, checkez ça!
Une excellente analyse dans The Diplomat, qui se penche sur le dilemme chinois face à ce rapprochement entre nos deux champions de la démocratie.
Mise à jour
Palestine,semaine 37 depuis le 7 octobre
But the line between deterrence and desire for war is getting harder to see.
-Lucy Williamson, pour la BBC
Deterrence en français, ça se traduit par «dissuasion». La dissuasion, c’est pas juste la personne qui enlève ses bas dans l’avion pour dissuader tout le monde de passer un bon moment, c’t’aussi un concept utilisé en relations internationales.
Au bac, une de mes profs nous l’a expliqué en nous donnant l’image de deux chars face à face, qui se foncent dessus.
En fait, le but du jeu, c’est de faire assez peur à l’autre pour que ce soit lui qui donne un coup de volant à la dernière seconde et éviter la collision. Pis que ce soit pas toi, l’osti de gros looser “qui a eu peur”.
L’affaire, c’est que si personne bifurque, c’est ciao bye, les deux conducteurs crèvent. (ou conductrices, mais sérieux, j’pense que c’est plus des eurs que des ices qui ont l’égo pour jouer à c’te jeu-là.)
Fait qu’c’est ça, la dissuasion. Sauf qu’au lieu de pimper leurs chars pour qu’il ait l’air plus solide et plus imposant ou plus rapide, les États s’pimpent avec des armes, des alliances pis des missiles nucléaires.
Parce que plus l’État a des bébelles, plus il peut faire savoir aux autres que l’attaquer mènerait à une destruction mutuelle.
Les deux chars dont j’veux vous parler aujourd’hui, ce sont ceux conduits par Israël et le Hezbollah. Pis le problème, c’est qu’ils vont tellement vites présentement que j’ai peur qu’ils soient incapables de bifurquer à temps.
Bon, là, une parenthèse s’impose. De que c’est que c’est quoi le Hezbollah.
All right. Encore une fois prenez votre souffle, ça part.
En 1982, Israël entre au Liban dans le but précis d’anéantir l’Organisation de libération de la Palestine (PLO). C’est pas la première ni la dernière fois qu’Israël entre au Liban, mais pour vous expliquer le Hezbollah, commençons-là.
Durant l’occupation israélienne, c’est évident qu’aucun crime de guerre n’est commis et aucun civil ne vivra l’enfer. Parole de scout!
Cherchant à défendre les populations chiites du sud du Liban, le Hezbollah s’organise grâce au support de l’Iran. Recevant des armes, de l’entraînement militaire et sûrement quelques ti-message d’encouragement en farsi, le Hezbollah devient rapidement un acteur aussi important que Barry Keoghan depuis une couple d’années. Bon, c’est sûr que Barry n’est pas une milice extrémiste ayant combattu aux côtés des troupes du dictateur syrien Bachar Al-Assad. C’est vrai aussi que le Hezbollah n’a pas joué un rôle émouvant dans The Banshees of Inisherin. Oui, c’est vrai que dans le fond, c’est vraiment une comparaison de marde.
Mais toujours est-il qu’en 2000, Israël se retire du pays, mais le Hezbollah n’est pas tant down de dropper les armes. Il va donc entrer à la Chambre des députés libanaise par l’entremise de son parti politique. Y’a donc l’aile para-militaire du Hezbollah, pis l’aile politique du Hezbollah. Le Canada pis les États-Unis considèrent les deux ailes comme faisant parti d’un groupe terroriste, mais j’pense qu’un meilleur jugement est celui de l’Union européenne, qui considère le parti politique comme simplement un parti, et l’aile militaire comme un groupe terroriste.
Vu que la priorité numéro un du Hezbollah, c’est de « résister à la menace israélienne », son aile militaire a commis plusieurs attentats tout au long de son existence. Mais au lieu de s’attaquer juste à l’État israélien (à l’armée mettons), le Hezbollah a commis des attentats qui ont visé des civils.es israéliens.nes simplement parce qu’ils.elles étaient israéliens.nes et/ou juifs.ves. Pis ça, c’est du terrorisme.
De 2000 à 2006, Israël et le Hezbollah s’entre-fessent par l’entremise de frappes ou d’assassinats. Mais en juillet 2006, quand le Hezbollah traverse en sol israélien pour y capturer deux soldats, la guerre éclate encore une fois. Israël retourne au Liban, cette fois-ci pour anéantir le Hezbollah. Mais son intervention a pas mal eu les mêmes conséquences que celles entraînées présentement à Gaza, mais à plus petite échelle. Israël va surtout terroriser la société civile, tuer des innocents, et asséner un coup quasi-fatal aux institutions libanaises au lieu de démanteler le Hezbollah.
Un cessez-le-feu entre en vigueur en août 2006, mais un accord de paix ne sera jamais signé. La guerre va donc jamais vraiment se terminer, le cessez-le-feu étant autant respecté que Denis Coderre.
Depuis 2006, le Hezbollah a gagné en puissance, Israël a continué de glisser vers l’extrême-droite, mais personne a osé traverser la frontière… à date.
Depuis le 7 octobre dernier, le ton monte. Le Hezbollah envoie des drones dans le Nord d’Israël, Israël répond en envoyant du phosphore blanc dans le Sud du Liban. (Le phosphore blanc, une arme complètement interdite par le droit international quand elle est utilisée à des fins offensives, mais après, si j’avais 25¢ à chaque fois qu’Israël contrevenait au droit international, je serais un gars qui ferait chier un pauvre commis à la banque quand viendrait le temps de déposer mes MOULT rouleaux.)
Pis cette semaine, l’armée israélienne était en mode “yo guys en pleine canicule êtes-vous down qu’on vous glace le sang?”
Comment? En annonçant avoir approuvé des plans d’offensive qui viserait la « destruction » du Hezbollah suite à une « guerre totale » qui viendrait « durement toucher » le Liban.
Si ça ça arrive, euh… comment dire. Ce serait une catastrophe humaine inimaginable. Réponse du Hezbollah? En cas d’attaque, les Israéliens devraient“nous attendre par la terre, par la mer et par les airs”.
Pas de fucking stress.
Le Hezbollah, c’est pas le Hamas.
Le Hezbollah c’est autour de 100 000 combattants lourdement armés, formés, équipés et dotés d’expérience de combat. J’vous l’ai dit, ils ont combattu du côté de Bachar Al-Assad pendant la guerre civile syrienne.Le Hezbollah n’a pas a contourné un blocus israélien pour exister. C’est une autre game, partir en guerre contre eux-autres.
Si un autre front est ouvert, la destruction entraînée serait complètement démente.
Parce que si Israël entre au Liban, ça risque de forcer l’Iran à soutenir directement son allié libanais, ce qui risque de forcer les States à soutenir directement son allié israélien.
J’dirais que la dernière fois que j’ai autant eu peur, c’est quand Israël a frappé l’ambassade iranienne en Syrie, que l’Iran a répliqué, pis qu’Israël a re-répliquer.
Ni Israël, ni le Hezbollah gagneraient à entrer en guerre ouverte.
En fait, ce scénario ne profiterait qu’à Benyamin Netanyahu, qui pourrait ainsi prolonger la guerre, s’acheter du temps et rester à la tête du pays plus longtemps, esquivant les tribunaux. Pis Netanyahu, pour acheter du temps, il est niveau “Marie-Élaine Duranceau qui attend les études pour te dire c’est quoi le prix d’un 4 1/2 à Montréal”: il est très fort.
Pour approfondir sur le sujet:
Pour un portrait du Hezbollah très précis, je vous propose ce reportage de Arte.
Le Hezbollah et Israël ont mis la frontière du Liban et d’Israël en feu. Plus de 3000 hectares sont partis en fumée. Pour comprendre leurs impacts, je vous propose ceci.
La possible ouverture d’un autre front risque de raviver les débats en Israël sur l’exemption du service militaire obligatoire pour les communautés juives ultra-orthodoxes. Le 11 juin dernier. un projet de loi a été ramené au Parlement israélien.
Enfin, je vous propose une excellente entrevue avec Kenneth Roth, ancien directeur de Human Rights Watch, qui explique comment Israël mène ses enquêtes internes quand vient le temps de se pencher sur des accusations de crime de guerre. Ou en fait, comment elle ne mène pas ses enquêtes. C’est à écouter.
Pour mieux profiter de la fin du monde
Et hop là. Voici, en rafale, ce que j’ai aimé cette semaine:
Cette semaine, j’vous propose Elwan, de Tinariwen
Tinariwen, c’est un groupe de musique touareg originaire de l’Adrar des Ifoghas, une région montagneuse chevauchant le nord du Mali et le sud de l’Algérie.
Créé en 1982, Tinariwen veut dire «l’édification des pays » en tamajeq. «Touareg» c’t’un exonyme d’origine arabe. Le nom que les membres de ce peuple berbère se donnent, c’est plutôt Kel Tamajeq, voulant dire «ceux de la langue tamajeq».
Donc, la langue tamajeq fait partie de la famille des langues touarègues, qui sont une branche des langues berbères, qui elles englobent les langues des peuples berbères (ou Amazigh), qui eux forment un groupe ethnique autochtone d’Afrique du Nord. Très l’arbre est dans ses feuilles pis le noeud d’la branche du nid de l’oiseau dans le coeur de l’oeuf de Carmen Campagne ou whatever anyway vous avez la ref’.
BREF, en 1990, dans le cadre de la révolte des Kel Tamajeq contre l’État malien, les membres de Tinariwen s’engagent dans la lutte au sein du Mouvement populaire de l’Azawad (MPLA) jusqu’en 1992, année de la signature du pacte national. C’est cet accord qui octroie un statut particulier à l’Azawad, région désertique du nord du Mali habité par les populations touarègues.
Aujourd’hui, les membres de Tinariwen ont délaissé les armes, utilisant plutôt la musique pour diffuser leur culture et leurs désirs politiques.
Dans Elwan, Tinariwen nous met en musique leur pochette d’album. Du rythme, des guitares électriques comme acoustiques, des chants traditionnels. L’album est parfois lent, pesant, méditatif, comme dans Arhegh ad annàgh, d’autres fois plus enjoué, rythmé et festif, comme dans Sastanàqqam.
Mais peu importe la toune écoutée, c’est difficile de s’imaginer qu’autre chose que le désert ait pu donner naissance à c’te musique-là.
Trilogie de Gael García Bernal, 3 de 3: También la Lluvia, de Icíar Bollaín
Dans También la Lluvia (Même la pluie), García Bernal joue Sebastián, un réalisateur mexicain qui se rend à Cochabamba en Bolivie avec Costa, son producteur espagnol, pour y tourner un film historique sur le premier voyage de Christophe Colomb en Amérique. Costa a choisi la Bolivie comme lieu de tournage pour pas avoir à payer les figurants.es trop cher, vu que c’est le pays le plus pauvre d’Amérique du Sud.
Mais pendant le tournage, Sebastián engage Daniel, un militant bolivien qui milite contre la privatisation de l’eau à Cochabamba. Pis rapidement, le film qu’il tourne s’entremêle aux mouvements sociaux qui soulèvent la région.
Dans También la Lluvia, la réalisatrice Icíar Bollaín traite de racisme, d’inégalités sociales et de luttes autochtones, en jetant une lumière sur les événements entourant la guerre de l’eau de Cochabamba.
Z’écouterez c’film-là.
D’ici la prochaine fois
Et voilà, c’est fini.
Tabarslack c’est donc bin géopolitique comme semaine.
Cette semaine, mangez d’la crème à glace et des sucreries et allez danser (et qui sait, frencher!) dans les partys estivaux de Montréal.
J’vous souhaite surtout d’être aussi créatifs que les gens à l’origine de t’ça.
Mais d’ici là, on pourra pas nous reprocher de ne pas être au courant.
Oké salut là bisous.
Zachary
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