Ma life live
Pour acheter des casquettes pis d’autres bébelles à l’effigie de la fleur de lys. Oui, bon, la consommation et la marchandisation de nos fêtes crime non mais en ça fait réfléchir quand même. Dans tous les cas, s’acheter une casquette bleue Québec, c’est s’acheter une babiole qui est ressortable au moins à chaque 24. Très durable, comme achat.
De mon côté, je suis allé le 23 au soir au M Telus assister au show de Brick et Brack. C’était vraiment de la folie. Une folie drôle, niaiseuse, touchante. Si ça se repasse l’année prochaine, je vous le recommande exposant mille.
Sinon le lendemain, tous.tes celles et ceux qui envoyait chier le Canada la veille gueulaient pour encourager Edmonton dans leur conquête manquée de la Coupe Stanley.
Pis hier, j’ai joué à la pétanques. C’était pas un truc casu, OH NON! C’était ORGANISÉ! Des amis.es finançaient leur production de théâtre en organisant ce bel après-midi où tout le monde se claquaient des pastis en s’entregueulant dessus pour enfin savoir c’est qui, crisse, qui tirait, pis c’est qui l’OSTI, qui pointait? Moi je participais pas aux cris, je faisais juste répété: «J’ai faing, je veux du paingue avant d’aller joué à la pétagn’k avec les copaingues.»
Bref, cette semaine, ce fut St-Jean-Baptiste, hockey, pétanque. Québec-Canada-France, le premier trio du colonialisme de peuplement.
J’ai aussi lus des nouvelles.
Miam miam.
Voici celles que je vous propose:
Le grand débat des cadavres
Une fois c’t’un vieillard qui criait après les nuages et l’autre lui répondit que c’était de la faute aux immigrants.
Cette semaine, c’était le premier débat présidentiel opposant JoBide à Don T. Deux hommes blancs de droite pis vieux comme un coordonateur de camp de jour qui se battent pour être prez, c’est tu ça, l’hégémonie woke?
Honnêtement, le débat était excellent et hilarant, jusqu’au moment où j’me rappelais que c’était un débat présidentiel.
J’imagine que vous en avez entendu parler, mais Biden a été complètement nul. De son bord, Trump a été authentique: raciste, menteur, arrogant.
L’affaire, c’est que Trump a toujours été de même. C’est son brand. Pour Biden, que vous l’aimiez ou non, disons que c’est tough en maudit d’aller voter pour un gars qui se coupe lui-même. En gros, le débat peut se résumer à peu près à ça:
Après le débat, l’establishment démocrate était su’a panique raide. Les parleurs et les commentatrices de MSNBC et CNN proposaient de faire un switch et le New York Times a droppé un éditorial en moins de deux établissant que la chose honorable à faire pour Biden serait de laisser sa place.
Calvasse, au lieu de cafouiller et d’être fatigué, peut-être que Biden aurait dû assiéger Gaza? Peut-être que là, il aurait encore le support du New York Times?
Anyway, de voir leur beau grand couetté être victime de lui-même leur a fait réaliser l’affaire que toute la jeunesse progressiste scande depuis l’an passé: KEKUN D’AUTRE SIOUPLA!!!!!
Mon moment préféré, c’est quand les boys ont commencé à jaser de golf. Ah là là! Gars blanc hétéro que je suis, j’sentais qu’on parlait mon langage. Enfin, on me parle à moi! J’comprends rien du golf et je n’aurai jamais les polos ou les revenus pour y jouer, mais sans farce, ce moment-là m’a fait éclater de rire.
Deux bonhommes dans une résidence qui se chamaillent c’est divertissant, mais le problème, c’est qu’ils sont à la porte de la Maison Blanche.
I just won two club championships! Not even Senior! Two regular club championships! - Trump
Mon moment postféré (c’tu ça, le contraire de préféré?), c’est quand Biden s’est fait poser une question sur l’accès à l’IVG. Puisque Roe v. Wade a été annulé à cause de la majorité conservatrice siégeant à la Cour Suprême, et que cette majorité a été causée par Trump, la restriction de l’accès à l’avortement est une immense roche dans les shouclacks de Donald. L’accès à l’avortement étant très populaire aux États-Unis, c’est là où Biden peut scorer BEAUCOUP de points. Mais au lieu de faire un coup de circuit, Biden s’est enfargé dans ses mots en parlant du fait qu’il fallait protéger les femmes. Mais au lieu de les protéger d’un État autoritaire chrétien-nationaliste, Biden a cité l’exemple d’une femme tuée… par un immigrant.
Big, comment il fait pour que la seule phrase qu’il réussisse à émettre soit raciste?
De l’autre bord, Trump a accusé Biden et son parti de vouloir légaliser l’avortement au huitième et au neuvième mois, et même, après l’accouchement. Yes, c’est bien connu, une fois qu’un État légalise l’avortement, tout le monde qui y habite attend à la naissance avant de prendre sa décision.
Bref, le débat était un tabarnak de fever dream. God Bless les États-Unis parce qu’ils en auront de besoin.
Pour approfondir sur le sujet:
Pour apprécier les meilleurs moments de cet accident de char, je vous conseille ce court segment.
Julian Assange est enfin libre
Quelle belle nouvelle. Oh que je vais la savourer, celle-là.
Né en Australie, Julian devient dès l’âge de 16 ans l’un des hackers les plus connu de son pays. Sa victime favorite? L’armée américaine. En 1993, à l’âge de 22 ans, il aide la police australienne à lutter contre les réseaux de pédophiles. Mais en 1994, il est poursuivi pour hacking, et va être inculpé en 1996.
Après son épisode judiciaire, le gars commence à checker Internet pis s’dire: “crime, avec c’te bébelle-là, non seulement j’peux hacker, mais j’peux surtout partager de l’information assez rapidement merci!”.
Le genre de réalisation que j’ai eue quand j’ai compris que la sriracha, c’t’encore meilleur quand tu fais pas juste t’en claquer des cuillerées.
Rapidement, Assange utilise ses skills pour sécuriser des plateformes et faciliter le travail des activistes et des journalistes désirant publier leurs trouvailles sur Internet.
C’qui va le mener, vous l’aurez deviné, à fonder en 2006 la plus belle affaire au monde après les avocats (qui eux ont été fondés en quelle année?), Wikileaks.
Direct, ça décolle. Révélations sur des frappes de drones au Yémen après le 11 septembre par les États-Unis, révélations sur des assassinats commis par la police kenyane, révélations sur le fait que j’ai failli acheter une snapback en 2014. LES PLUS GROS SECRETS S’Y TROUVENT!
Mettons une chose au clair.
Assange, c’pas lui qui se trimballe tout le temps avec un laptop dans une valise (tsé là, les espèce de mallettes qui s’ouvrent et Eurêka! il s’agit en fait d’un petit laptop à l’écran noir et au texte vert). C’pas lui qui essaie de hack la banque avant de se retourner vers le personnage principal joué par George Clooney et lui dire: “I’m in boss!”. Les systèmes de sécurité, dès lors désactivés, permettent à Clooney d’aller voler tout l’argent de ce coffre-fort.
Mais même s’il réussit ce coup (le dernier, il l’a promis!), va-t-il retrouver l’amour de sa femme? Après tout, qu’est-ce que la richesse financière, lorsque l’atteindre nous coûte l’amour de notre vie?
Putain, y a-t-il un film qui provoque plus de réflexions qu’Ocean Eleven?
Bref, Assange c’est pas le gonze au laptop. Hacker 40h/semaine n’est pas dans la liste des tâches de celui qui gère et dirige Wikileaks. Il s’occupe d’offrir une plateforme sécuritaire à laquelle les activistes et les lanceurs (et lanceuses) d’alerte peuvent faire confiance.
Bref, pleure pleure jase jase, on finit par arriver au moment charnière où l’héroïne Chelsea Manning, ex-soldate américaine, envoie des centaines de milliers de documents à Wikileaks. Ces documents donneront naissance à une véritable archive des crimes de guerres commis par les États-Unis en Iraq et en Afghanistan.
Pis c’est la publication de cette fuite-là qui va mériter l’attention des States sur le p’tit Assange. Publier des secrets américains pis découvrir du pétrole, c’est le genre d’action qui te garantissent de ne pas te faire ghoster par Washington.
En 2010, alors qu’Assange est à Londres, il est arrêté pour des crimes d’agression sexuelle qu’il aurait commis en Suède. Assange clame son innocence en défendant que son envoi en Suède faciliterait son extradition vers les États-Unis. Pis pour Assange, être aux States, c’est comme pour moi être aux Jeux de la Comm’; j’ai l’impression que je les ai trop niaisé par le passé pour pas qu’ils se vengent en prenant des photos d’un party mid auquel je suis pas allé mais qui me donnera assurément du FOMO une fois les photos postées sur Insta.
Bref, Assange fausse compagnie au juge lors de sa date de procès et va se cacher dans l’ambassade de l’Équateur à Londres, où il vivra de 2010 à 2019. Pendant ce temps, les États-Unis sont genre: “Non for real Julian t’inquiètes big on a arrêté Chelsea Manning mais toi on est pas intéressé sérieux. Genre sors de l’ambassade stp King mais comme promis on veut pas t’arrêter je le jure sur la tête des civils iraquiens, afghans, syriens, yéménites, chiliens, vietnamiens, etc.”
Mais en 2019, après que Wikileaks ait republié le travail d’un média équatorien local concernant une allégation de corruption touchant le président équatorien, son statut de réfugié politique est révoqué et la police anglaise est invitée à entrer pour l’arrêter.
Il sort de l’ambassade alors que la poursuite pour agression sexuelle en Suède a été abandonnée.
Mais surprise! Les États-Unis dévoilent qu’ils poursuivent Assange pour espionnage. Assange est donc arrêté pour ne pas s’être présenté en cour en 2010 et est enfermé pendant cinq ans dans une prison de Londres en attendant d’être extradé vers les États-Unis.
Parce que oui, ça a du sens et c’est pas du tout terrifiant, qu’une loi AMÉRICAINE devant protéger les États-Unis contre l’espionnage commis par des CITOYENS.NES AMÉRICAINS.NES, soit appliquée contre un CITOYEN AUSTRALIEN qui n’est même pas responsable des fuites et qui se trouve, mentionnons-le, AU ROYAUME-UNI?!?
C’est comme si les States me poursuivaient parce que j’ai déjà été assis à la même table que quelqu’un qui mangeait un hamburger avec un couteau et une fourchette.
De 2019 à 2024, Assange est dans sa cellule 23 heures par jour, pis il n’a même pas son cell pour checker des reels pis des TikTok.
Mais cette semaine baby, les avocats d’Assange ont accepté un deal. Il plaide coupable à un chef d’accusation, il est reçoit une peine de 62 mois (peine qu’il a déjà purgé), et donc, il est libre.
C’est une victoire. Mais nuancée. Oui, Assange est libre, pis pour la liberté de presse, c’est cool. Par contre, un journaliste n’étant même pas un citoyen américain a quand même dû payer cinq ans de sa vie pour avoir facilité la publication d’informations nationales. Ça fesse, mettons.
Mais surtout, celle qui n’aura jamais droit à faire entendre son histoire en cour, c’est cette personne en Suède qui allègue être sa victime. Julian a beau être devenu un symbole, ça ne l’empêche pas d’être, peut-être, un humain nul. Mais ça, malheureusement, on ne le saura jamais.
Pour approfondir sur le sujet:
Pour comprendre la menace que représente cette entente envers la liberté de presse, je vous recommande ceci.
Eille, tant qu’à ça, profitez de cette nouvelle pour aller visiter le site de Wikileaks. Et ensuite, je vous suggère ce dossier, traitant de l’influence d’une secte mexicaine ultra-catholique d’extrême-droite et ses liens avec l'extrême-droite espagnole et le parti Vox.
Pour un magnifique portrait de la courageuse lanceuse d’alerte Chelsea Manning, je vous propose ceci.
Pour comprendre les allégations contre Assange, vous pouvez lire ceci.
En rafale!
Ok j’ai pas assez de place pour vous faire un topo bin gros sur les deux nouvelles, MAIS
En Bolivie, y’a une tentative de Coup d’État qui a été évité. (Haha looser!) Le chef des armées, gros mauvais perdant qu’il est, a essayé de prendre le pouvoir après avoir été démis de ses fonctions. Une tentative qui se dresse dans un contexte de rivalité entre Luis Arce, président actuel du pays et du parti MAS (Mouvement vers le socialisme), et Evo Morales, ancien président et chef du même parti.
Pour en apprendre davantage, c’est ici.
Au Kenya, après que le président ait annoncé son nouveau budget et ses nouvelles taxes, la jeunesse kényane a tout simplement pas take. Pour montrer qu’il était moyen fan, le peuple kényan a descendu dans les rues et mis le feu à un bout du Parlement. Le message est clair, non? Le lendemain, le président a reculé face à la réponse, mais les mobilisations se poursuivent. J’vous tiendrai au courant si jamais.
Voici un petit reportage.
Mise à jour
Palestine,semaine 38 depuis le 7 octobre
Samedi (hier), plus de 100 000 Israéliens et Israéliennes se sont rassemblés.es à Tel-Aviv pour exiger un accord de paix garantissant le retour des otages.
« Ce qui se dresse entre nous et nos êtres chers, c’est l’insistance de Netanyahu à ne pas vouloir arrêter cette guerre. » - Un membre de la famille d’un.e otage
De son côté, le Hamas à fait savoir qu’aucun accord de paix n’était présentement discuté, alors que de vendredi à samedi, 40 Palestiniens.nes ont été tués.es et 225 ont été blessés.es.
Mais il ne faut surtout pas s’inquiéter, le chemin vers l’accalmie est tracé! Cette semaine, Netanyahu et son gouvernement ont “légalisé” cinq colonies en Cisjordanie. Oui, elles sont illégales au yeux du reste du monde et du droit international. I guess Israël s’excuse? En même temps, y’a déjà des gens qui s’y sont installés, pis ça serait bin plate de les chasser de leurs maisons. Parce que chasser des gens de leurs maisons, c’est vraiment terrible.
La paix est à nos portes! Cette semaine encore, le ministre de la Défense israélien a averti que lui et son gouvernement ne voulaient pas la guerre au Liban!
Ah!
Mais qu’ils ont « la capacité de [le] ramener à l’âge de pierre ».
Ah.
Yup no worries king, les vibez sont chillz et ça paraît.
Sinon aux States, à Los Angeles plus précisément, y’a eu des manifestants.es pro-palestiniens.nes qui ont organisé une manif devant une synagogue. Ça paraît mal quand c’est la seule info donnée. Ça sonne même très antisémite. Rapidement, la majorité des politiciens.nes américains.nes ont condamné cette manifestation, jusqu’au président Biden, qui a rappelé sa tolérance zéro envers l’antisémitisme.
L’affaire qui n’a pas été dit dans leurs tweets, c’est que si les manifestants.es avaient choisi cette synagogue, c’est parce qu’elle accueillait une agence immobilière israélienne qui vendait des immeubles et des terrains en Israël et dans les territoires palestiniens occupés (à Jérusalem-Est et en Cisjordanie).
Respectueusement, what the fuck. C’est tellement cruel.
Born too soon to go to espace, born to late to die from scorbut, born just in time to watch des vidéos-sur-les-réseaux-qui-montrent-des-manifestants.es-se-faire-attaquer-alors-que-la-police-ne-fait-rien-pour-les-défendre.
Gardons espoir. Je vous en prie.
Continuez à être habité.e par la solidarité.
Continuez à être en colère.
Continuez à exiger la paix.
Pour approfondir sur le sujet:
Cette semaine, le représentant progressiste américain Jamaal Bowman a perdu son siège dans le cadre d’une élection partielle. Bowman, qui est critique des actions d’Israël depuis octobre dernier, n’était pas apprécié du American Israel Public Affairs Committee (AIPAC), un lobby israélien. Pour comprendre la stratégie politique du lobby, je vous conseille cet épisode du Daily.
Pour un portrait plus précis de la manifestation à Los Angeles, je vous conseille ceci.
Pour mieux profiter de la fin du monde
Et hop là. Voici, en rafale, ce que j’ai aimé cette semaine:
Écoutez donc Eros Agape Philia, de Sara Parkman
Écoutez c’t’album-là va vous donner l’impression que vous êtes beaucoup plus fort que vous ne l’êtes en réalité. Avec sa voix puissante et précise, la suédoise Sara Parkman nous offre des chansons robustes fortement influencées par les rythmes et les sons traditionnels de sa patrie. Des chansons qui nous donnent le goût de fendre la brume en naviguant des fjords sur un bateau à voiles.
C’est tout aussi doux qu’imposant, tout aussi acoustique qu’électro.
Tounes prefs: Neonljusen, Björnen et Mammakroppar.
Oh que je vous conseille le film Une seconde mère
Ça fait dix ans que Val travaille au sein d’une riche famille de Sao Paulo. Elle s’occupe de la maison, y fait toutes les tâches ménagères. Elle va même jusqu’à élever, à toutes fins pratiques, Fabinho, le garçon de sa patronne. Dix ans à travailler pour envoyer de l’argent à sa fille Jessica, qu’elle a délaissée dans son village du Nordeste.
Mais sa Jessica revient à Sao Paulo pour faire les examens universitaires, et les retrouvailles viennent faire jaillir les différences entre la classe ouvrière de la mère et la bourgeoisie qu’elle nettoie.
Dans Une seconde mère, Anna Muylaert traite des inégalités économiques et sociales, de la réalité des femmes brésiliennes et de la maternité.
Ça vous fera brailler mais rire aussi.
Ma routine médiatique, 1 de 3: Réveil Courrier
Pour les trois prochains numéros, je vous propose des outils médiatiques que j’utilise au quotidien. Cette semaine, j’vous suggère le Réveil Courrier de Courrier international. Ça, c’est tout simplement ma plateforme pref’. Pour la modique somme de *GRATUIT*, vous avez accès à un bref portrait de la nouvelle du jour et à la rubrique Pendant que vous dormiez, qui présente trois ou quatre informations à l’échelle globale. Bref, ça coûte ardjien, c’est concis, c’est hot.
D’ici la prochaine fois
Cette semaine, essayez de prendre une p’tite heure dans votre semaine pour aller vous canter bien comme il faut sur une tite serviette dans un ti-parc au ti-soleil. Un livre, d’la musique ou genre un podcass’ de secte dans les oreilles, j’vous l’dis, ça règle beaucoup de mauvais feelings. Certains.es diront que c’est un antidote contre la poisse.
Prenez soin de vous, et si vous avez besoin d’inspiration pour vous vendre, utilisez n’importe quelles phrases, sauf celles-là.
Oké salut là bisous.
Zachary
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