Violence perpétuelle
Ma life live
Grosse semaine plate. Pas qu’il ne s’est rien passé, au contraire. Mais beaucoup d’affaires terribles. Genre pas drôles. Genre vraiment pas drôles.
Pas léger pantoute. Toute gris beige dégueu.
Mais c’est des affaires nécessaires à savoir.
Fait qu’avant de vous plonger dans des nouvelles un peu rough su’a’ couenne, j’vous propose un top trois de trucs quand même funnés qui se sont passés cette semaine.
Eille ça cruise big time dans les IGA espagnols c’est même pas des farces. Ça se pointe au Mercadona entre 19h et 20h, ça met un ananas à l’envers dans le carrosse, pis c’est parti mon beau garçon. En quête d’une pinte de lait pour accompagner ses ti-bescui’ au pipits de chocs’, un pauvre espagnol cherchant dessert risque de se retrouver dans une épicerie remplie de jeunesse gorgée. Le voyage de Colomb en 1492 aura donc eu un avantage; permettre aux ananas d’atteindre les allées espagnoles, donnant la chance aux descendant.e.s du royaume de nekker 500 ans plus tard.
Pierre Fitzgibbon a démissionné, expliquant sa décision par une perte de motivation. Son nom s’ajoute donc à la longue liste de Québécois et de Québécoises qui n’étaient plus motivé.e.s à le voir travailler.
J’ai écouté la bande-annonce de Wild Robot et honnêtement, j’ai très hâte de brailler devant un autre film d’animation qui va me faire sentir mal d’être un être humain. C’est vraiment nous, les méchants. We are the virus etc. etc.
(Les autres films en question: Wall-E et Spirit l’Étalon des plaines. L’affaire avec Spirit, c’est que ça hit quand t’écoutes le film, pis après tu vieillis pis ça hit encore plus quand tu réalises que ton ancêtre direct ressemblait probablement plus au méchant amiral qu’au libre et gentil cheval. J’me rappelle j’avais 13 pis j’étais comme: maudite marde j’ai du sang sur les mains.)
Sinon cette semaine, j’étais stressé que l’calvasse, j’ai rempli une demande de subvention pis j’ai lu des nouvelles.
Miam miam.
Voici celles que je vous propose:
Macron et son nouveau premier ministre
Vous rappelez-vous, le 9 juillet dernier, quand le Nouveau Front Populaire avait gagné le plus grand nombre de sièges à l’Assemblée nationale française?
Tsé là, c’était l’époque où on était un peu jeune et con, là. Tsé? Oui oui crime, eille, fais pas le nigaud là, on était aux anges ienk’ à voir le NFP gagner le plus de députés!
Crime on était fou! On croyait au Père Noël, en nos rêves, à l’accès à la propriété… Tsé? Bin oui eille on allait jusqu’à déguster le fait que l’extrême-droite ne gouvernerait pas!
Bin yo, je veux pas vous surprendre, mais , quand est venu le temps de choisir son premier ministre, Macron a préféré regarder à droite.
Call him la tour de Pise, le bonhomme ne penchera jamais à gauche. (SI VOUS PENSEZ QUE LA JOKE MARCHE PAS C’EST QUE VOUS ÊTES PAS DU BON BORD DE LA TOUR, CHANGEZ DE CÔTÉ DE RUE PIS VOUS ALLEZ COMPRENDRE PROMIS. C’T’UNE JOKE DÉPENDANTE DE VOTRE POSITION GÉOGRAPHIQUE. ON ESSAIE DE REPOUSSER LES FRONTIÈRES DU RIRE, COMMENT TROUVEZ-VOUS ÇA À DATE? UN PEU LONG? J’ENTENDS, J’ACCUEILLE, J’ÉVOLUE.)
En France, c’est le président qui nomme le premier ministre. La tradition veut que le celui-ci soit issu du parti majoritaire à l’Assemblée, ou du parti ayant le plus grand nombre de sièges. Mais légalement, c’est pas obligatoire.
Un peu comme nous tous.tes quand on est interpellé.e par des cadet.te.s à vélo, Macron a entendu les suggestions, et a refusé de les suivre.
En août, le Nouveau Front Populaire avait proposé la candidature de Lucie Castets, une haute fonctionnaire anciennement membre du parti socialiste.
Macron lui a dit que nini. Un refus qui rappelle celui de ma blonde qui refusait de me ramener un souvenir d’Italie. Selon elle « c’était pas un souvenir », une PS5. (Whatever sérieux.)
Mais puisque Macron a refusé Castets en août, il pouvait dès lors dire haut et fort qu’il avait tout essayé avec la gauche, et que visiblement, elle n’était pas parlable. Parce qu’il ne lui a pas parlé.
Bref, Macron a continué sa quête en priant tout le monde d’être ouvert au compromis.
Après avoir refusé une jeune femme de gauche, Macron propose un vieux crisse de droite. Un compromis quoi!
Le bonhomme s’appelle Michel Barnier. Michel Barnier, ça fait longtemps qu’il est en politique, lui qui a d’abord été élu dans une des circonscriptions de la Pangée.
Depuis 2015, il est membre du parti Les Républicains, ce même parti qui avait accepté de s’allier au Rassemblement National durant les législatives.
(S’allier à un parti d’extrême-droite, c’est tu ça aussi, un compromis?)
En fait, les résultats des dernières législatives montraient clairement une chose: l’électorat en avait plein les baskets, de la politique néolibérale de Macron.
Alors en réponse aux urnes, le fin stratège en question choisit comme premier ministre… un néolibéral de carrière.
Putaing Macrong, t’es cong’ ou quoi?
Certes.
Mais Si Emmanuel n’a pas nommé Castets, c’est parce qu’il craignait qu’elle soit renversée par une motion de censure menée par les fascistes et les partis de droite. Alors Macron a appelé Marine Le Pen pour lui demander qui diable son parti n’essaierait pas de renverser, et Marine lui a donné le nom de Michou.
Macron a plié face à Le Pen, et que les urnes aillent se faire foutre.
Un compromis, quoi!
Le Rassemblement National, défait en juillet dernier par l’alliance de gauche, devient aujourd’hui l’arbitre de la politique française grâce au support de Macron.
Ça, faut jamais l’oublier. Entre accepter de parler avec la gauche, ou discuter avec l’extrême-droite fasciste, Macron le supposé centriste a choisi la seconde option. Pis ce genre de favoritisme-là a des échos dans plein d’autres pays.
Et Barnier? Il propose quoi, mettons?
Dans sa première allocution publique, il a promis de ne pas remettre en question la réforme des retraites imposée par Macron. Il a aussi dit qu’il n’allait pas juste être de droite, promettant des postes de ministres au parti de Macron, le parti, on le rappelle, qui est arrivé troisième en juillet dernier.
Il a aussi promis de réduire la dette nationale, et d’imposer une politique migratoire plus stricte.
Calvasse, sommes-nous sûr.e.s que la gauche est arrivée première?
Ah non mais attendez! Il a dit qu’il n’excluait pas la présence dans son gouvernement de quelques ministres issu.e.s de la gauche.
Ça doit être ça, un compromis!
Vive la démocratie!
Pour approfondir sur le sujet:
Un texte traitant de la position avantageuse obtenue par Marine Le Pen grâce suite refus de Macron de discuter avec le NFP.
Hier, la jeunesse et l’électorat du NFP sont descendus dans la rue. Est-ce que ce sera assez?
Les hommes et la violence envers toutes les femmes
Dans les deux dernières semaines, trois nouvelles nous ont happé :
La semaine passée, le régime taliban dirigeant l’Afghanistan a instauré une nouvelle gamme de politiques.
Leur titre? Vices et vertus. (Le titre alternatif de l’émission Les hauts et les bas de Sophie Paquin ? Who knows.)
Dorénavant, les citoyennes afghanes, déjà soumises à un régime misogyne, devront couvrir l’entièreté de leurs corps lorsqu’elles sont en public pour éviter que les hommes soient tentés par la «tentation et le vice ». Elles se voient aussi interdire de regarder dans les yeux un homme avec qui elles ne partagent aucun lien par le mariage ou le sang.
En plus de leurs corps, leurs voix. Les Afghanes ne peuvent plus être entendues dans l’espace public. Même chez elles, elles devront faire attention : si on les entend de l’extérieur lire à voix haute ou chanter, elles risquent des représailles. (Encore une fois, j’aimerais beaucoup connaître ce qui rend une voix féminine, féminine. Quelle est l’onde partagée par la voix de toutes ces femmes afghanes, qui serait supposément capable de plonger tout homme pieux dans un monde délétère de vices et de folies?)
Cette semaine en Ouganda, l’olympienne Rebecca Cheptegei, spécialiste du marathon, a été tuée par son ex. Le cinglé l'a arrosé de pétrole avant de la brûler vive. Elle revenait de Paris, après avoir porté les couleurs de son pays.
Un pays où, en 2022, 34% des femmes ont révélé avoir été victimes de violences physiques.
Un pays qui ne la verra plus courir.
En France, une autre nouvelle glace le sang. Celle de ce procès, à Mazan, où une cinquantaine d’hommes sont accusés d’avoir violé Gisèle Pélicot. Ils ont entre 26 et 74 ans et partagent un sentiment de «toute-puissance» sur le corps féminin, selon les médecins qui les ont interviewés.
De 2011 à 2020, ils ont répondu aux annonces publiées par son mari qui offrait sa femme, soumise à un empoisonnement aux anxiolytiques.
Assommée chimiquement, Gisèle vit cet enfer à son insu pendant 10 ans. C’est seulement en 2020, alors que son mari abject se fait arrêter dans une épicerie à essayer de prendre des photos sous les jupes des clientes, que la police trouve 4000 photos et vidéos des viols commis.
La police découvre aussi qu’il avait publié sur Internet des photos de sa fille et des femmes de ses fils.
De 2011 à 2020, 72 hommes ont participé aux viols. Une vingtaine d’entre-eux n’ont pas été identifiés.
D’ailleurs, le mari de Gisèle Pélicot avait été arrêté en 2010 pour avoir essayé de photographier sous les jupes de filles. Il avait reçu une amende de 100 euros, et personne ne l’avait révélé à sa famille. La mollesse institutionnelle face à un crime sexuel, permise par les structures de l’État français, c’est aussi ça qui a permis ce crime.
Ce que je veux ressortir de ces trois nouvelles-là, c’est le fait que la violence envers les femmes n’est pas isolée. C’est international et c’est politique. Cette violence peut être étatique et institutionnalisée, comme dans le cas afghan. Comme elle peut être intime, familiale et individualisée dans le cas ougandais et français. Tout ça, c’est interrelié.
Dans les récits qu’on se raconte et qu’on se fait raconter, il y aurait des pays misogynes (parce qu’ils sont musulmans), et d’autres supposément égalitaires. Il y aurait des pays où, lorsqu’un homme tue sa femme ou son ex, il s’agirait d’un «crime d’honneur» directement lié à sa culture, alors que dans les pays laïques, il s’agirait d’un «crime passionnel».
Flashnews, ce sont des féminicides.
Enfin, le personnage du violeur est construit comme étant un inconnu armé, rôdant les ruelles sombres des villes, guettant sa prochaine victime.
Mais ça, ce sont des mythes simplifiant une réalité beaucoup plus complexe.
La violence envers les femmes n’a pas de frontières. C’est elle, la vraie citoyenne du monde. Elle ne fait pas la file aux douanes pour se faire demander si elle ramène des cigarettes de son voyage. Parce qu’elle habite la tête de ce douanier. Ou encore à la tête du pays visité.
La violence n’a pas non plus un profil stéréotypé.
Elle n’a pas à rôder les rues, comme elle n’a pas à cogner à la porte des maisons pour y entrer. Elle connaît pas les normes de politesse. Elle est dans les chambres à coucher.
La réalité est beaucoup plus complexe, et refuser de la voir comme elle est, c’est pas ça qui va permettre de l’éradiquer.
Pour approfondir sur le sujet:
Les statistiques sont claires: les féminicides sont majoritairement commis par un homme partageant un lien familial ou relationnel avec la victime. Souvent, c’est un chum ou un mari, ou c’est un ex.
Pour un portrait de la loi afghane, c’est ici.
Voici un article se penchant sur l’inaction des médecins ayant traité Gisèle pendant cette décennie de torture.
Pour un portrait du féminicide en Ouganda, c’est ici.
Mise à jour
Palestine,semaine 48 depuis le 7 octobre
Avant de parler d’Aysenur Eygi, laissez-moi vous parler des manifs en Israël de dimanche dernier.
Six otages ont été retrouvé.e.s sans vie dimanche passé dans un tunnel de Rafah.
La réaction à la terrible annonce a embrasé Tel-Aviv, où plus de 300 000 personnes ont descendu dans les rues.
Pour les familles d’otages et les manifestant.e.s, le constat est clair: Netanyahu est responsable. Comme le cousin d’une otage le dit lui-même, son premier ministre n’a pas tiré la balle, mais il a tenu le pistolet contre leurs tempes.
Face à la rue qui tonne, Benyamin dort. (La banalité du mal, c’est de m’imaginer que Netanyahu écoute du ASMR pour s’endormir ou genre qu’il fait de l’apnée du sommeil.)
“Désolé de ne pas les avoir ramené en vie, mais il faut garder le contrôle du corridor de Philadelphie. (et continuer le génocide baby!)”.
Oui oui, Netanyny, on connaît la chanson.
Le bonhomme avance aujourd’hui que s’il lâchait sa tite bordure de terre longeant la frontière avec l’Égypte, le Hamas pourrait sortir des otages et les apporter en Iran.
Oui ok guys, des otages meurent. Mais imaginez si ce scénario qu’il a inventé de toute pièce se réalisait! Ça, ça serait terrible!
Par contre, il ne faut pas exagérer les désirs des manifestant.e.s. On n’est pas ici devant la réincarnation de la crowd de Woodstock, ou devant la gang d’ami.e.s peace and love granos de mes parents qui vivaient leurs adolescences dans les années 70.
Faut savoir qu’encore aujourd’hui, la majorité de la population israélienne considère toujours que les actions de leur État à Gaza sont justifiées. Que la campagne militaire n’est pas exagérée. Que les frappes contre Gaza, que l’appui américain et que les raids en Cisjordanie sont nécessaires.
Après l’attaque du 7 octobre, Netanyahu avait annoncé que son siège avait trois buts :
Anéantir le Hamas.
Libérer les otages.
Faire en sorte que Gaza ne soit plus menaçante envers l’État israélien.
L’ironie, c’est que la majorité de la population israélienne était bin down avec ces trois objectifs-là. Réduire Gaza à un amas de poussières, y’a pas de problème. Mais tant et aussi longtemps que les otages soient libérés avant. Thing is, Netanyahu pis ses boys de l’extrême-droite sont plus team anéantissement que team libération des otages.
Et donc, voyant que la destruction est la priorité numéro 1, les Israélien.ne.s manifestent.
Elle avait 26 ans. Elle s’appelait Aysenur Ezgi Eygi. Née en Turquie et élevée à Seattle, elle venait littéralement de recevoir son bac en psychologie de l’Université de Washington. Diplôme en main, elle comptait poursuivre une maîtrise en archéologie du Proche-Orient. Elle était arrivée en Cisjordanie le 3 septembre pour travailler au sein du Mouvement de Solidarité Internationale (ISM), une organisation palestinienne utilisant des méthodes non-violentes pour résister contre le colonialisme israélien.
Le 6 septembre, elle participait à sa première activité de l’ISM en tant que bénévole. Le 6 septembre, un soldat israélien l’a assassinée en lui tirant une balle dans la tête.
Elle aura survécu trois jours. Son délit? Elle était à Evyatar, un avant-poste israélien en Cisjordanie occupée, où l’ISM organise des manifestations hebdomadaires pour lutter contre l’expansion de l’occupation coloniale.
Une escarmouche a eu lieu, et environ 30 minutes après l’échauffourée, deux soldats ont tiré. Une jeune palestinien de 18 ans a été touché à la jambe. L’autre balle était destinée à Aysenur.
En 1974, Yasser Arafat, leader palestinien, avait dit devant l’ONU:
"Aujourd’hui, je suis venu, un rameau d’olivier dans une main, un fusil de combattant dans l’autre. Ne laissez pas le rameau d’olivier tomber de ma main, ne le laissez pas tomber. Ne le laissez pas tomber."
Jonathan Pollak, un militant et un ami d’Eygi, l’a vue se vider de son sang à l’ombre d’un arbre.
Un olivier.
Suite à l’annonce de sa mort, y’a d’abord eu le classique titrage des médias américains, qui semblent toujours avoir autant de misère à appeler un chat un chat. (vous avez un autre exemple ici).
Quand même fou que sa mort perpétue le fait que les États-Unis, qui envoient tous les guns du monde à Netanyahu, subventionnent la mort de ses propres citoyen.ne.s.
Bien joué!
Je n’arrive pas à oublier le fait qu’Aysenur Eygi ait péri sous un olivier. Ce détail-là, personnellement, m’a fait pleurer. Pleurer au Ferlucci, c’est tu ça, avoir l’air d’un cave? T’es dans le meilleur café de Montréal big, wake up le cornet!
Gardons en tête une chose : si l’attention est portée sur l’assassinat d’Aysenur, c’est parce qu’elle est une citoyenne américaine. Dans notre monde inégal, les vies humaines n’ont malheureusement pas la même valeur aux yeux d’un système qui ostracise.
Mais ouais, ça m’a fait pleurer, de l’imaginer mourir à l’ombre d’un olivier.
Abreuvés par de l’eau, les rameaux d’olivier pourraient espérer un jour meilleur.
Mais les rameaux d’olivier devront se contenter du sang des innocent.e.s.
Dans quatre semaines, un an se sera écoulé depuis l’attaque du Hamas.
Dans quatre semaines, un an se sera écoulé depuis le début du siège génocidaire contre Gaza.
Pour approfondir sur le sujet:
Le Royaume-Uni a suspendu 35 licences de vente d’armes à l’État d’Israël. Pour mieux comprendre cette bonne mais pas si significative nouvelle, y’a ça.
Pour entendre le témoignage de Jonathan Pollak quant à la mort d’Aysenur, écoutez ça.
En 2003, Rachel Corrie, une militante américaine travaillant pour ISM, a été écrasée par un bulldozer de l’armée israélienne. Pour en apprendre davantage sur cet assassinat reflétant 20 ans plus tôt l’assassinat d’Aysenur, lisez ceci.
Pour mieux profiter de la fin du monde
Et hop là. Voici, en rafale, ce que j’ai aimé cette semaine:
C’est dans une forêt étrange que vous propulse I Could be Your Dog / I Could Be Your Moon de Kaitlyn Aurelia Smith
Si vous devez n’en écoutez qu’une ou deux, je vous propose Glendora et Moonweed.
D’ici la prochaine fois
Souhaitez-moi bonne chance pour la subvention, souhaitez-vous bonne chance pour l’automne. No joke je pense que ça va être chill.
(À tous.tes mes ami.e.s d’impro, bonne chance dans vos camps de sélection.)
Question de vous remonter le moral, ne sous-estimez jamais la pertinence d’un bon moka. Ou l’effet que peut octroyer un astik de bon reel.
Bon, moi j’m’en vais cuisiner.
Mais d’ici là, on pourra pas nous reprocher de ne pas être au courant.
Oké salut là bisous.
Zachary
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