Ma life live
La semaine passée j’ai publié le premier tome d’Au moins on le saura. Et depuis, j’ai reçu beaucoup d’amour. Des mots d’encouragements. Des emojis révélateurs (qu’est-ce qu’on ferait pas pour un “;)” sincère ). Certains.es m’ont même écrit. Je veux juste vous dire merci d’avoir pris le temps de me lire. Merci pour les beaux mots. Merci de m’avoir dit que vous trouvez ça pertinent.
Ça fesse mais dans le bon sens, tsé? Genre un « aweille donc mon homme » bien franc.
Ou quand t’es dans un souper de famille et que ton oncle crie après ton cousin pour qu’il vienne dire bonjour à son beau-frère et lui raconter à quel point son coach de bantam trois A l’aime, tout en récitant ses stats de 33 buts 22 passes en 38 matchs. Parce que dans le fond oui, il a des chances le flo, pis il dit pas ça juste parce que c’est son père, nenon, y’a même un recruteur des Cataractes qui est venu de Shawinigan pour venir le voir jouer, le p’tit Boudreau. Crime, de Shawinigan! C’pas rien!
Anyway. Merci pour le soutien.
Cette semaine, je suis allé au chalet. Il a fait beau j’ai écouté les oiseaux et j’ai regardé des films. J’ai lu des articles pis j’ai checké des vidéos su’ Youtube aussi. Coupable.
Voici ce que j’ai retenu:
Manifestation pro-Bolsonaro à São Paulo
500 000 personnes sont là pour leur bon vieux Jair, le 25 février dernier.
He’s BACK!
Après s’être pas du tout enfuit à Miami pendant que ses partisans étaient en train de saccager les institutions politiques de la capitale brésilienne, notre bon vieux commandant de l’extrême-droite est revenu et a été accueilli à bras ouverts par ses partisans.es…
…mais aussi par la police qui lui a confisqué son passeport et par le Tribunal suprême brésilien qui l’a condamné à huit ans d’inégibilité politique. Calvasse, ça frappe pour Bobo.
Pauvre lui! À quoi bon survivre à la Covid 88 fois si tu peux pas essayer de redevenir président par la voie des urnes, ou au pire, par celle des armes s’il le faut?!
Mais il n’a pas dit son dernier mot! Oh non, celui qui a «Messie» comme deuxième prénom (c’est même pas une joke) et qui croule sous les enquêtes, dont une pour tentative de coup d’État, a organisé dimanche dernier une grande manif.
J’imagine que c’était pour rétablir la démocratie en lui permettant d’avoir le pouvoir à tout prix?
La démocratie, quoi! Branchez-vous, me semble c’pas compliqué!
Jair est dans’ marde, mais il est toujours bin aimé par la droite brésilienne.
D’ailleurs, il avait demandé à ses partisans.nes de se pointer dimanche en arborant ses couleurs: le vert et le jaune.
Certains diront que c’est les couleurs du drapeau brésilien pis que c’est un peu pas juste d’associer ton parti politique aux couleurs dudit drapeau et donc, de l’équipe de foot nationale, mais d’autres leur répondront que c’est juste des mautadits haters qui n’avaient qu’à shotgun les couleurs en premiers s’ils sont pas contents.
Pas fou!
Mais sincèrement, c’t’inquiétant. La population est très polarisée au Brésil, pis Bolsonaro est toujours la figure de proue englobant la droite (et l’extrême-droite) s’opposant à Lula, le président travailliste actuel.
Pas full trippant. Ça craint, mettons.
J’vous tiendrai au courant si y’a quoi que ce soit.
Pour approfondir sur le sujet:
Pour comprendre pourquoi beaucoup de manifestants.es bolsonaristes faisaient voler le drapeau israélien, il faut savoir qu’il s’agit d’une réponse aux propos de Lula de la mi-février, qui avait comparé le génocide à Gaza à l’Holocauste, provoquant une crise diplomatique.
Pression sur Biden et Aaron Bushnell
Biden est au pied du mur.
Aaron Bushnell, un membre actif de l’armée de l’air américaine, est mort après s’être immolé devant l’ambassade israélienne à Washington en protestation contre l’inaction américaine face au génocide à Gaza.
Et au Michigan, 100 000 personnes ont voté uncommitted lors des primaires démocrates américaines pour protester contre le soutien de l’administration Biden à Israël et au cabinet de Netanyahu.
Ok, laissez-moi vous défaire c’te noeud-là.
Aux États-Unis, pour décider qui sera le ou la représentant.e des deux partis, il y a une élection primaire dans chaque État, où la population membre de chaque parti vote pour leur représentant.
Pour cette élection-ci, Biden a aucun opposant, ayant été largement soutenu par l’entièreté du parti démocrate. Trump, lui, a dominé ses adversaires et a facilement gagné chaque primaire jusqu’à présent.
Donc c’est sûr qu’on s’enligne pour un rematch. Miam, quoi de mieux qu’une rivalité opposant un vieillard de droite à un vieillard plus à droite. (C’est tu ça, le rêve américain?)
Pis pour gagner les élections, faut gagner les swing states, ces États qui votent des fois rouge mais des fois bleu aussi parfois.
Y’a, parmi d’autres, le Wisconsin, l’Ohio, la Pennsylvanie, la Géorgie, la Caroline du Nord, le Nevada, l’Arizona ET LE MICHIGAN!
C’pour ça j’vous en parle!!! Y’a p’t-être des dettes étudiantes mais y’est pas fou le bonhomme!
Pis cette semaine, 100 000 démocrates du Michigan ont pris la peine de se déplacer pour voter CONTRE Biden! Pis c’est juste pour manifester leur désaccord à sa politique vis-à-vis Israël et la Palestine.
100 000, c’est énorme.
Ça peut vraiment annoncer une défaite de Biden au Michigan en automne s’il ne fait rien.
Et laissez-moi vous dire qu’il ne va rien faire.
En fait, face au résultat, l’establishment du parti démocrate a tout simplement shamé celles et ceux qui ont participé à cette campagne, défendant qu’ils et elles sont des traîtres pro-Trump. Un diagnostic aussi crédible que la version soutenue par les avocats de Depardieu.
Z’avez qu’à checker ce tweet ou ce moment à CNN où Nina Turner, une socio-démocrate et ancienne sénatrice en Ohio, se fait rabrouer en direct par tout le panel présent, pour réaliser à quel point ils ne sont pas à l’écoute.
Pour approfondir sur le sujet:
Mon tweet préféré de la semaine qui exprime bien comment la mort de Bushnell a été traitée par les médias américains, suivi d’un autre qui montre les dommages du langage neutre dans les titres des grands journaux.
Un portait plus détaillé de la soirée au Michigan par l’Associated Press.
Mise à jour
Photo: Kosay Al-Nemer pour Reuters
Palestine, semaine 21 depuis le 7 octobre
Tout est en suspend.
Du moins, c’est ce qu’on nous dit. La semaine a débuté dimanche avec la promesse de Netanyahu qu’une offensive israélienne allait être éventuellement déployée à Rafah pour démanteler ce qu’il croit être le dernier bastion du Hamas.
Netanyahu a assuré que cette menace allait se matérialiser même si une trêve était signée. Ok maintenant qu’il l’a promis, on peut tu se promettre d’appeler ça une menace? Le langage neutre, j’en ai plein le uc’.
Eille, c’est comme si Netanyahu voulait saboter les pourparlers en envenimant le Hamas et lui renvoyer le blâme si les discussions éclataient. Ça serait bien la première fois que Netanyahu fait quelque chose de la sorte! (en papier si vous préférez lire comme les accros aux J’aime lire que vous étiez.).
Bref, ça c’était dimanche. Pis lundi soir? Et bien, Biden a profité de son apparition au Late Night Show de Seth Meyer pour annoncer qu’un cessez-le-feu allait être annoncé lundi prochain. (C’est là aussi que la queen herself Hunter Schafer a été arrêtée suite à une manifestation organisée par l’organisation pacifique juive Jewish Voice for Peace, qui se déroulait au même moment à l’extérieur du studio)
Pis finalement bin un crime de guerre a été commis jeudi qui fait en sorte qu’une trêve lundi prochain est impossible, mais Biden pense qu’elle sera signée avant le Ramadan qui débute le 10 mars.
Eille non mais pour vrai, y’a pas de problème. Après tout, une trêve, c’est comme dire à ton enfant que tu l’aimes: plus tu reportes ça à plus tard, mieux c’est. Encore une fois, c’est pas comme si des gens mourraient toutes les heures.
Le crime de guerre de jeudi, qui vient s’ajouter à une longue liste depuis le 7 octobre, c’est 112 Palestiniens et Palestiniennes qui ont été abattus.es et 750 autres qui ont été blessés.es par l’armée israélienne, alors qu’ils/elles se rassemblaient pour recevoir de l’aide humanitaire.
Des êtres humains affamés qui s’étaient rassemblés pour recevoir un peu de nourriture et un peu d’eau potable, reçurent des balles pour troués leurs ventres vides.
Dans quel monde on affame une population, pour ensuite la cribler de balles lorsqu’elle vient se chercher une part minime du peu de nourriture acheminée? Dans quel monde?
C’est pas une guerre. C’est un génocide.
Cette semaine, le cap des 30 000 victimes a été franchi.
Par rapport au massacre de jeudi, Israël affirme que les détails ne sont pas encore clairs et dément les accusations d’avoir perpétré un massacre.
Ce qui est clair, c’est qu’Israël a changé sa version des faits 2-3 fois dans la journée de jeudi, défendant au début que les civils étaient morts piétinés ou écrasés par les camions, pour ensuite avouer que l’armée avait effectivement tiré sur la foule parce qu’elle était «menaçante».
Eille, je sais pas pour vous, mais moi j’ai l’impression d’avoir écouté assez d’émission de style CSI pour savoir que c’est rarement l’innocent qui change sa version des faits 3 fois en moins de 24 heures. Entéka.
Finalement, rien est en suspend. Tout explose.
Pour approfondir sur la situation:
Un portrait du drame de jeudi par Al-Jazeera
Un très bon compte-rendu qui explique le jugement de la Cour internationale de justice et les preuves qu’elle mentionne pour expliquer sa conclusion. Si vous doutez de l’utilisation du mot « génocide », écoutez cette vidéo.
The Era of War Crime Influencers, une EXCELLENTE vidéo qui explore la Tik Tokisation et l’aspect instagrammable de la guerre, ou comment des atrocités sont publiées dorénavant sur nos plateformes par des soldats sur le terrain.
Pour mieux profiter de la fin du monde
Et hop là. Voici, en rafale, ce que j’ai aimé cette semaine:
Si vous passez par Louiseville, arrêtez-vous à la friperie Second Regard. C’est sur la main, c’est vintage, ça coûte ardjien. Y’a plein d’affaires. PLEIN. Des jeans, des manteaux, des bolo ties pis des cass’ de motos, des babioles en bon état qui coûteraient un bras si le loyer à payer était montréalais.
Le couple qui tient la place fait des bargains et donne un ti-cadeau pour la route («une boucle d’oreille en partant?», «une chemisette pour vous souvenir de nous autres?»). Y’ont la jasette facile. Si vous cherchez des costumes pour une pièce de théâtre, des one piece de ski, des patentes… Cette friperie est un must pour celles et ceux qui aiment faire des journées de thrift. Quitte à devoir jaser de la température avec le tenancier et la tenancière du bâtiment.
Écoutez l’album Belesia d’Ignacio Maria Gomez
Premier album de l’artiste argentin Ignacio Maria Gomez, Belesia, c’est dix chansons qu’il a composé de 2009 à 2019. C’t’album-là donne hâte au printemps. On dirait qu’en l’écoutant, j’ai juste hâte de partir en vacances, ou en voyage, ou les deux en même temps.
Avec ça dans les oreilles, j’ai juste le goût de marcher pendant quatre jours et quatre nuits dans une nouvelle ville ou conduire un vieux char en sillonant des routes que je ne connais pas. Ces tounes-là, dans le fond, me donnent le goût de tout faire, mais d’aussi prendre le temps de le regarder passer. J’sais pas si c’est clair.
Belesia, ça commence fort, nous entraînant sur un chemin où la vibe rythmée nous promet qu’on est sur le point d’être bien. Ignacio Maria Gomez mêle ses apprentissages en Guinée et son vécu pour nous offrir un album afro-latin ponctué de douceur et d’entrain. Yo let’s go asti, ça rime.
M’a t’dire, écoutez ça cette semaine quand il a fait genre 10 degrés en février, ça m’a fait un peu oublier la détresse d’une réalité où il fait 10 degrés en février.
Écoutez Ms. America
J’ai écouté cette (mini)série-là au chalet.
Ça fait vraiment fucking pick me d’écrire dans mon infolettre que oui, moi, un homme de type GARS, j’ai écouté une série portant sur une période des mouvements féministes aux États-Unis en suivant une initiative personnelle.
Mais promis, je ne suis pas sur la cruise; c’est plutôt ma blonde woke qui m’a suggéré qu’on l’écoute ensemble. Et oui, on fait des activités. Et oui, des fois je prends en compte sa parole et son intuition. Call me an ally.
Ti-pitch: On est dans les années 70, les mouvements féministes américains se sont alliés, luttant ensemble pour ratifier le Equal Rights Amendment à la Constitution américaine, pour ainsi reconnaître légalement l’égalité homme/femme aux États-Unis. On suit donc des militantes comme Gloria Steinem, Shirley Chisholm, Bella Abzug et Betty Friedan, mais aussi, la montée en popularité d’un mouvement anti-féministe menée par Phyllis Schlafly.
Non seulement le cast est incroyable (Uzo Aduba, Sarah Paulson, Character actress Margo Martindale, Cate Blanchett!!), mais c’est aussi super bien écrit. Les costumes sont insanes, les personnages sont complexes, la musique est groovy quoi.
Les divisions au sein même de la coalition féministe en ce qui a trait entre autres aux femmes lesbiennes et à la relation du mouvement par rapport au capitalisme sont brillamment explorées. Pis crime, y’a Cate Blanchett qui joue une po fine.
C’est juste 9 épisodes, alors c’est pas trop long à garder le poing en l’air.
OK C’EST FINI LES JOKES LEGIT ÉCOUTEZ-ÇA C’EST FULL BON.
Lisez cet article de The Intercept
Ok, c’est ni artistique et c’est très politique, mais c’t’important. La guerre, la guerre, c’t’une excellente raison pour écrire d’la marde.
En temps de guerre, les histoires sont puissantes. Inventer que les soldats irakiens tuent des bébés koweïtiens en volant des couveuses te permet d’envahir l’Irak. (Googlez « témoignage Nayirah » z’allez voir z’allez pogner un deux). Inventer l’existence une arme de destruction massive te permets d’envahir l’Irak comme l’a fait ton père!
(La version américaine de De père en flic, on s’entend tu que c’est vraiment Bush père et Bush fils qui bond, mais au lieu d’être dans un camping, ils sont genre à la Cour pénale internationale?)
Pis dans le conflit actuel, on en a entendu des histoires.
Si vous étiez stickés sur votre cell à checker tout ce qui sortait sur Internet peu après les attaques meurtrières du Hamas du 7 octobre, vous avez sûrement vu passer un article du New York Times alléguant que le groupe terroriste avait perpétré des viols de masse. Cette histoire-là a mis le feu aux poudres, comme l’avait fait l’histoire des 40 bébés décapités par le Hamas, où encore celle du bébé brûlé vif dans un four.
Ça choque. C’est cruel à un point tel que certains.es auraient le goût de tuer sans scrupule les monstres ayant commis ces atrocités. Le problème, c’est que c’est faux. Aucune preuve n’a été donné, rien n’a été prouvé. Mais c’est trop tard; les atrocités racontées sont utilisées pour justifier les atrocités que les raconteurs sont sur le point de commettre.
Cette semaine, The Intercept a publié un article très long mais très bon dans lequel il montre qu’Anat Schwartz, l’autrice de l’article du New York Times, avait liké des posts sur Facebook qui défendaient qu’il fallait absolument « violer toutes les normes » pour l’emporter contre ces « animaux humains ». Et qu’il fallait donc, suite aux terribles attaques du Hamas, transformer Gaza en « abattoir ».
Ça c’est l’autrice qui s’en allait écrire pour le New York Times, armée jusqu’aux dents de sa neutralité journalistique.
Mettons une chose au clair: il est très fort probable que des violences à caractères sexuelles basées sur le genre ont été commises par le Hamas lors des attaques du 7 octobre. C’est fort probable que des terroristes du Hamas ont violé des citoyennes.ns israéliennes.ns. Encore une fois, les violences sexuelles en temps de guerre sont malheureusement très courantes.
Mais Schwartz ne défendait pas cela, affirmant plutôt que les violences sexuelles était une stratégie systématiquement utilisée par le Hamas lors des attaques du 7 octobre. Que le viol était déployé comme une arme.
Voici un passage de l’article écrit par Jeremy Scahill, Ryan Grim et Daniel Boguslaw.
« en réponse aux questions de The Intercept, […] un porte-parole du New York Times est revenu sur la formulation de l’article à succès selon laquelle les preuves démontrent que le Hamas avait utilisé la violence sexuelle comme arme pour une affirmation plus douce selon laquelle “il pourrait y avoir eu un recours systématique à l’agression sexuelle” »
À quel point j’ai besoin de vous dire que la différence entre «les preuves démontrent» et «il pourrait y avoir eu» est immense?
Mais le problème, c’est pas qu’Anat Schwartz a des biais personnels violents et racistes. Bin oui, c’t’un problème, mais c’est son problème.
Le problème, c’est qu’elle s’est fait donner sur un plateau d’argent l’immense porte-voix du New York Times, par le New York Times. C’est pas Anat qui a convaincu le journal de faire l’article, c’est le journal qui a convaincu Anat. Le problème, c’est qu’un article de la sorte a traversé toute les étapes la rédaction à la section éditoriale, alors qu’elle n’avait aucune preuve.
Trigger warning, je m’apprête à prononcer le mot « systémique » (à la lecture de ce mot, j’imagine que certains me compteront dorénavant parmi les victimes du wokisme. Et tant mieux pour eux s’ils savent compter.)
(Eille parenthèse dans ma parenthèse, mais j’ai entendu un gars dire cette semaine qu’une industrie avait été «wokisée», et sincèrement, entendre ce mot-là dit à voix haute et non-ironiquement, c’est très drôle.)
Mais bref, les événements entourant l’écriture de l’article de Schwartz montre très bien qu’i’a un problème systémique au New York Times.
Méfiez-vous donc toujours des histoires abracadabrantes et excessivement cruelles qui sont racontées quasiment au moment-même où les événements se déroulent.
J’dis pas non plus qu’il faut douter pour toujours.
Douter à jamais, même quand tu te fais présenter les preuves et les faits en pleine face, ça donne du monde qui croit que la Terre est plate, que les changements climatiques n’existent pas, et que l’Holocauste est un mythe.
Wack et dangereux en esti c’te monde-là.
Il faut juste pas oublier que le brouillard de guerre est épais, et que la seule lumière qui en sort est souvent projetée par du monde qui veulent gagner la guerre de l’opinion publique.
Donc, ne pas douter à un point où on nie l’existence d’atrocités, mais des fois attendre comme 24/48h avant de faire sa story Instagram, pis s’assurer que l’info reçue vous arrive pas toute de la même place.
That’s it baby.
D’ici la prochaine fois
Ouf! Eille, c’est beaucoup de texte, mille excuses. Dites-moi si c’est trop long ou si c’est trop axé sur la Palestine ou si c’est trop en général. Ça occupe beaucoup mon esprit, donc voilà pourquoi j’en parle. Mais dites-moi si jamais.
Cette semaine je vous souhaite de cuisiner quelque chose pour la deuxième fois, question de vous sortir de la tête la fois où votre mets moffé lors du premier essai goûtait juste la déception pis le poivre.
J’vous souhaite de vivre des journées où vous ne courrez pas après votre temps.
C’est p’t’être un peu niaiseux, mais l’autre fois j’me suis rappelé c’te scène-là de Bojack Horseman, pis crime, ça m’a eu. J’vous souhaite de l’écouter, t’à coup que ça serve.
J’vous souhaite de bien dormir malgré le stress pis d’aller voir un show. Oui, crime, allez voir un show ou doune 2!! (doudoune?)
Eille ça c’t’une belle soirée.
Tsé, tu vas rejoindre des potes, tu vas voir un show (ou doune 2 communément appelé «doudoune» par le réalisateur), t’en sors pis tu vas prendre un verre et donner ton opinion à du monde qui t’aime assez pour l’accueillir?
Faites ça si vous pouvez.
On se repogne dimanche prochain.
Mais d’ici là, on pourra pas nous reprocher de ne pas être au courant.
Oké salut là bisous.
Zachary
Vous raffolez de donner votre opinion? Vous êtes tristes depuis que les médias canadiens ne sont plus présents sur META parce que vous ne pouvez plus lire les commentaires?! Ne capotez surtout pas, Substack vous donne la chance, l’opportunité, l’unique expérience de laisser votre trace. Changez le monde à votre façon et
et
Écoute ça ;) https://open.spotify.com/intl-fr/album/4JYfA4WhikxnyDOfCNhCL7?si=hRb-wLM9QzSktkFq_BPF_A
J'adore te lire, beau travail Zach!!!! bises