Semaine du 3 au 9 mars 2024
Ou la fois où j'ai remplacé mes Docs par mes New Balance parce qu'il faisait 15 dehors
Ma life live
À chaque année, je me fais berner. Je me fais surprendre par un bon baiser de mars, content de voir que le soleil de printemps soit revenu me chauffer la couenne.
Pis à chaque fois, j’me fait pogner dans l’détour par l’esti de tempête de neige avriloise où il va faire -18 pis qu’il va venter comme se vante un gars d'être contre l’écriture épicène durant une AG étudiante portant sur le climat. Merci pour ton opinion, mais Molière te connaît pas bro.
Mais ça fait du bien de se laisser berner.
Cette semaine, j’ai fait le cobra (la position de yoga), j’ai mangé du riz frit (le plat), pis j’ai checké les nouvelles (dans le sens d’articles genre, pas comme les bébelles qu’écrivaient Edgar Allen Poe.)
Voici ce que j’ai retenu:
La France pionnière
Ça y est. Le lundi 4 mars dernier, la France est devenue le premier État de la planète a inscrire dans sa constitution le droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Pis de manière explicite à part de t’ça. Fallait juste attendre à 2024!
Sans farce, c’est une nouvelle heureuse et magnifique. Et si ce projet s’est concrétisé, c’est à cause, entre autres, de l’impact des relations internationales. Parce que c’est suite à l’annulation de Roe v. Wade en 2022 que Macron a décidé, en mars 2023, d’inscrire le droit à la Constitution.
Pour une fois que la France nous bat dans quelque chose d’autre que le vin, le fromage et la colonisation (le sexisme aurait pu également terminer cette règle de trois pas mal cliché, mais vu la nature de la nouvelle, ça aurait été ironique, v’trouvez pas?).
Shout out for real. C’est très inspirant.
Mention spéciale à Marine Le Pen, cheffe du Rassemblement National et icône du féminisme de troisième vague, qui a voté pour, malgré qu’elle trouvait ça inutile vu que l’IVG n’est pas remise en cause dans le paysage politique français.
Y’a tellement personne dans le paysage politique français qui remet en cause l’IVG, que 31 des élus de son parti ont voté contre. Habile!
J’imagine que Marine les a pas vu faire parce qu’elle avait les yeux fermés durant le vote, trop occupée à rêver d’une France complètement blanche et chrétienne.
Dans tous les cas, peu importe si Macron a fait ça par sincérité ou pour gagner en popularité. Je m’en bat les youcs. Le droit à l’avortement est populaire, et la majorité de la population française est en faveur. Alors pourquoi assumer que c’est un acquis alors qu’on peut le protéger politiquement?
Parlez-en aux Américaines. En termes absolus, la majorité des citoyens.nes américains.es sont en faveur de l’avortement, mais rares sont les États où son accès n’est pas restreint.
Le parti démocrate pourrait faire le plus beau dunk politique en codifiant l’IVG dans la Constitution américaine. Mais il ne le fait pas, parce que bin… parce que… bin parce que c’est bin plus payant de menacer ton électorat en leur disant : «yo guys, si vous votez de l’autre bord, ils vont illégaliser l’avortement! Votez donc pour nous, à place, question d’aller de l’avant en freinant l’immobilisme!»
God bless the statu quo.
Pour approfondir sur le sujet:
Un excellent article de revue de presse internationale sur le sujet.
Un ti-t’article relatant le parcours politique du projet ayant débuté en mars 2022, suite à l’annulation de Roe v. Wade par la Cour suprême des États-Unis.
Haïti: Les gangs se déchaînent à quelques jours de l’arrivée des policiers kenyans
Ok, pour comprendre cette nouvelle, va falloir la dépogner de notre bloc hebdomadaire pour la recadrer sur une période un peu plus large. J’vous propose donc ce qui nous a hanté durant tous nos cours d’histoire au secondaire, j’ai nommé, la ligne du temps.
(Si vous aimiez faire des lignes du temps au crayon, vous faites partie des cinglés.es qui, à l’adolescence, savaient faire une ligne droite à main levée avec un crayon à la mine. Je vous déteste. Nenon, j’suis pas jaloux. Nenon, je pleure pas; j’pense à une histoire triste mais vous la connaissez pas elle va à une autre école ok? Inutile de la stalker, elle n’a pas Facebook non plus.)
7 juillet 2021: L’ancien Premier ministre Jovenel Moïse est assassiné par un commando. Les faits ne sont pas encore tous établis, et l’enquête dure toujours. La veuve de l’ancien Premier ministre, Martine Moïse, vient d’ailleurs d’être inculpée dans l’affaire.
Octobre 2022: L’impopulaire nouveau Premier ministre Ariel Henry demande une aide internationale de sécurité pour soutenir les forces policières haïtiennes dans leur lutte contre les bandes criminelles. Rappelons qu’Henry n’a pas été élu, mais choisi grâce au soutien et l’influence des États-Unis.
Octobre 2023: La Mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS) est créée par une résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU. Le Canada, les États-Unis et la République Dominicaine défendent l’intervention, mais ne veulent pas la mener, apeurés par l’opposition de la population haïtienne face aux interventions internationales. Faut dire qu’après la catastrophe de l’intervention suite au séisme de 2010, c’est pas juste compréhensif de craindre une mission similaire, c’est nécessaire. C’est donc le Kenya qui propose d’envoyer 1000 policiers et de mener cette intervention demandée par l’ONU.
Le débat éclate, une lettre ouverte étant rédigée par des organisations haïtiennes pour s’opposer à l’intervention kenyanne, d’autres rappelant les violations en matière de droits humains par ce même corps policier.
Ce qui nous amène à jeudi le 29 février dernier, où Ariel Henry s’est rendu au Kenya pour finaliser l’entente et l’envoi de la mission. Profitant de son absence, les gangs font leur move, vidant deux pénitenciers près de Port-au-Prince. Plus de 4000 prisonniers sont libérés d’un seul coup. Les combats éclatent direct dans les rues de la capitale.
Les attaques coordonnées ont complètement déstabilisé les forces policières. L’État d’urgence est déclaré. Henry, lui, a finalement atterri à Porto Rico.
À voir si ces attaques empêcheront l’intervention kenyanne. À voir si la situation pousse Henry à démissionner. À voir si le chef de gang au nom de fer, Jimmy Chérizier, alias « Barbecue », met en action sa menace d’une guerre civile.
Pour approfondir sur le sujet:
Un portrait plus détaillé des demandes des gangs.
Tout simplement une chouette chronique d’Émilie Nicolas.
Tite mise à jour du Sénégal
Les élections reportées de février sont fixées au 24 mars prochain.
Mise à jour
Palestine, semaine 23 depuis le 7 octobre
Eille je vais parler dans cette section-là de violences à caractères sexuelles. Si c’est pas quelque chose que t’as envie de lire en ce moment, j’t’invite à skipper l’bloc.
Je me suis levé mardi matin pis j’avais une seule affaire qui m’habitait; j’ai tu oublié de sortir les poubelles?
Pis après être passé au travers de ce premier stress (la réponse était oui), j’ouvre mon ordi, j’commence à checker les nouvelles. Et c’est là que, sans le savoir, mon mardi allait être comme les années 2005-2015: ponctué par les quatre mots fascination, tentation, hésitation, révélation.
D’abord, fasciné par la quantité d’articles qui me sautait aux yeux.
«Des preuves que des viols ont été commis le 7 octobre, selon un rapport de l’ONU»
«UN: 'Convincing information' sexual violence committed against hostages in Gaza»
«Attaque du 7 octobre : l’ONU dit avoir « des informations claires et convaincantes » sur des viols commis par le Hamas»
Moi, en voyant TOUS ces articles-là (c’est sûr z’en avez vu une coup’ itou), j’me suis dit: fuck, l’article du New York Times (dont j’vous ai parlé la semaine passée) avait raison. Osti que je suis cave. On pourrait dire que j’ai été tenté de me dire que tout ce temps, j’avais eu tort de le critiquer.
Mais c’est en rédigeant ma lettre d’excuses au New York Times (écrit papier, évidemment, avec ma plume et mon encrier, question de réduire mon temps d’écran. Parce que si ça donne pas le cancer, la lumière bleue, pourquoi diable est-ce que mon optométriste m’harcèle pour que je dote mes lunettes déjà chères de cette technologie qui semble être cruciale à ma survie?! Sorry si je ne vois pas la lumière bleue, sorry si je ne vois pas les couleurs… etc. etc.), que j’ai décidé de lire le rapport.
On aurait dit qu’une partie de moi… HÉSITAIT.
Donc, j’ai lu le rapport. (Que vous pouvez lire dans son entièreté ici. Vous pouvez l’ouvrir dans un autre onglet; j’y fais référence à quelques reprises.)
Dois-je vraiment le dire?
C'est un rapport révélateur.
En commençant la lecture, on me dit que la mission a duré deux semaines et demie (ça semble court, non?), et que toute les preuves amassées démontrent que des viols ont été perpétrés contre des civiles.s israéliennes.s au moins à trois endroits, soit lors du festival de musique Nova, le long de la route 232 et dans le kibbutz Re’im. Des nouvelles terribles qui témoignent de l’atrocité qu’ont vécu les civils.es israéliennes et israéliens se trouvant en bordure de la bande de Gaza lors du 7 octobre.
Mais le moment révélation commence au point 25, où on lit ceci:
«La mission n’était pas censée être et ne saurait se substituer à une enquête menée par les entités compétentes des Nations Unies.»
Pardon?! C’est pas une enquête? Pourtant, en lisant les articles de journaux, on aurait dit que l’ONU venait de publier les résultats d’une profonde recherche sur le terrain. Bin non. Comment veux-tu faire une enquête poussée en deux semaines et demie?
Pis ce qui est dément, c’est que l’équipe onusienne de l’envoyée spéciale Pramila Patten n’a pas rencontré UNE SEULE victime d’agression sexuelle durant son séjour. Pas une. (voir le paragraphe 8 du rapport)
La mission a rencontré des survivants.es des attaques, des témoins, des otages libérés, mais pas de victimes d’agression sexuelle. Et donc…
il faut noter que les informations rassemblées par l’équipe de la mission provenaient en grande partie d’institutions nationales israéliennes. C'est en raison de l'absence d'entités des Nations Unies opérant en Israël, ainsi que du manque de coopération de l'État d'Israël avec les organes compétents des Nations Unies chargés d'enquêter. Néanmoins, l'équipe de la mission a pris toutes les mesures nécessaires, conformément à la méthodologie de l'ONU, pour atténuer les problèmes de fiabilité des sources avant de tirer des conclusions dans le cadre de ce rapport. (paragraphe 55 du rapport)
… la grande majorité des sources d’informations données à l’équipe de Patten viennent directement d’institutions israéliennes. Ça change pas quelque chose, VOUS PENSEZ?!
J’vous le dit, ça, c’est wild.
J’suis legit tombé de ma chaise confo du café third wave dans lequel j’étais, le bruit de mon cul touchant le sol venant rythmé les notifs Slack et les rencontres zoom des jeunes professionnels.les-qui-mangent-dans-des-restos-et-qui-ont-des-beaux-cells-et-de-la-belle-anxiété. Mais elles et eux et moi, on est pareil; on boit du lait d’avoine.
(Pis si je bois du lait d’avoine, c’est pour sauver la planète et avoir une excuse pour prendre l’avion deux trois fois par année, parce que si quelqu’un mérite de prendre l’avion et décrocher du système capitaliste fou, c’est bin moi, le militant de gauche qui a un pouvoir d’achat trop faible pour avoir un bureau de travail dans son appartement, mais assez élevé pour m’acheter des latte à 7$, que je bois partout à travers le monde. Je fais ma part. Et vous?)
Bref, ce que j’ai là devant moi, c’est pas une enquête indépendante approfondie de l’ONU. C’est un rapport d’une mission n’ayant aucun mandant d’enquête, se basant sur des sources dont la quasi-totalité proviennent d’institutions nationales israéliennes.
Un rapport se basant sur des sources du gouvernement, mais qui, aussi, blâme ce même gouvernement pour avoir, par le passé, publié de la désinformation. Trouvez l’erreur.
En bref, voici les conclusions de Patten sur lesquelles on devrait baser notre compréhension et notre lecture du rapport qu’elle soumet au nom de l’ONU:
« Sur la base de la totalité des informations recueillies auprès de sources multiples et indépendantes, […] il existe des motifs raisonnables de croire que des violences sexuelles liées au conflit ont eu lieu dans plusieurs endroits de la périphérie de Gaza, notamment sous la forme de viols et viols collectifs, lors des attentats du 7 octobre 2023. » (paragraphe 84 du rapport)
« Concernant les otages, l'équipe de la mission a trouvé des informations claires et convaincantes que certains otages emmenés à Gaza ont été soumis à diverses formes de violences sexuelles liées au conflit » (paragraphe 85)
« L'équipe de la mission n'a pas été en mesure d'établir la prévalence des violences sexuelles et conclut que l’ampleur globale, la portée et l’attribution spécifique de ces violations nécessitent une enquête approfondie. » (paragraphe 86)
L’équipe de Patten affirme donc qu’il y a eu des civiles.s israéliennes.s qui ont été victimes de viols, que certains otages ont été et sont victimes d’atrocités sexuelles, mais que ces violences n’étaient pas encadrées par une stratégie systématique et prévue dans l’attaque du Hamas, contrairement à ce qu’a bullshitté le New York Times.
Ah, pis Patten demande, dans ses recommandations, qu’une enquête par le Haut-Commissariat des Droits de l’Homme des Nations Unies soit menée en Israël pour établir les faits et découvrir l’ampleur des crimes commis. Et savez-vous quoi? Cette commision-là , Israël refuse de l’accueillir.
Israël refuse qu’une enquête soit faite concernant les crimes de guerre commis par tous les côtés depuis le 7 octobre, allant même jusqu’à interdir à ses médecins de leur parler! Encore une fois, et avec tout le respect du monde: what the fuck.
Je le répète, il est primordial d’avoir de la sympathie pour les victimes d’agressions sexuelles, peu importe leurs nationalités, et il est primordial que les criminels les ayant commises soit arrêtés et condamnés et ce, peu importe leurs nationalités. De la violence sexuelle a eu lieu, et il faut écouter les victimes.
Mais il ne faut pas que ce rapport soit instrumentalisé par le gouvernement israélien ou par le New York Times pour justifier un genre de «on vous l’avait dit», parce que non, justement, le rapport ne confirme pas du tout ce qu’ils avancent.
Pour approfondir sur le sujet:
J’vous suggère de lire le point 14 du rapport de Patten, et de lire ensuite ce nouvel article de The Intercept, les deux faisant référence au kibbutz Be’eri et à la fausseté des faits rapportés par le New York Times.
Pour mieux profiter de la fin du monde
Et hop là. Voici, en rafale, ce que j’ai aimé cette semaine:
Écoutez le podcast The Missing Cryptoqueen
J’adore les podcasts scriptés. Ça risque de pas être le dernier que je vous conseille. Le journaliste Jamie Bartlett de la BBC nous raconte l’histoire de Ruja Ignatova, une entrepreneure qui a lancé, en 2014, OneCoin, se voulant être l’autre option au Bitcoin. Aujourd’hui, Ignatova est sur la liste des 10 most wanted du FBI, accusée de fraude et d’avoir créée un des plus gros système de vente à paliers multiples (MLM).
Le problème? Ruja Ignatova a disparu en 2017. Où est-elle, qu’est-ce que OneCoin, et pourquoi est-ce que OneCoin continue d’être vendu aujourd’hui?
C’est ce à quoi Bartlett essaie de répondre, se lançant dans une enquête qui dure depuis maintenant cinq ans. Parce que oui, le podcast a commencé en 2019 et n’est toujours pas terminé. Ça veut pas dire qu’il y a mille épisodes; c’est juste que le temps d’attente avant le prochain risque d’être long. Mais ça vaut full la peine.
Écoutez un album de kora pour vous détendre ou vous concentrer (ou voyager dans vos têtes genre hahahaha c’tu jus' moi ou comme des fois ça arrive?)
Musique de nuit de Ballaké Cissoko en collaboration avec le violoncelliste Vincent Ségal
New Ancient Strings de Ballaké Cissoko et Toumani Diabaté,
Ali et Toumani d’Ali Farka Touré et Toumani Diabaté.
Je dois faire un aveu. Je ne savais pas quel album choisir cette semaine. C’est le retour de la semaine de relâche pour certains.es, alors j’ai pensé vous suggérer un album qui s’écoute bien quand on doit étudier ou travailler devant un ordi pendant des heures à rédiger un travail de session. Je vous propose donc de plonger dans le monde de la kora, la harpe africaine dont le son chatouille l’imagination. C’est mon instrument préféré.
Y’a plein de bons albums de kora, comme y’a plein de maîtres de l’instrument. Des noms de famille comme Cissoko, Touré, Diabaté, N’Dour, Koité sont maintenant légendaires en Afrique de l’Ouest parce qu’il s’agit de familles de griots.
Le rôle de griot est essentiel à la tradition musicale et culturelle des États d’Afrique occidentale, remontant à l’époque de l’empire Mandingue, qui recouvrait le Mali, le Sénégal, la Gambie, la Guinée, la Guinée Bissau, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire et la Mauritanie.
J’vous conseille de lire sur le rôle du griot pour comprendre sa fonction sociale et découvrir comment ce rôle se transmet de génération en génération, et ce, depuis des siècles.
D’ailleurs, nulle autre que l’excellente Aya Nakamura (qui a écrit la nouvelle chanson de l’été 2024 intitulée Djadja, mettez ça sur votre radar à découvertes) est née dans une famille malienne griot.
Écoutez Fleabag
À la base, ce show-là était une pièce de théâtre/one woman show présentée par Phoebe Waller-Bridge au festival Fringe de 2013.
Une fois adaptée au petit écran, c’est devenu une des meilleurs comédies dramatiques ever. Tout simplement.
C’est 12 épisode de 20 à 30 minutes, c’est ultra punché, et la trame narrative est full ancrée dans un univers auquel on croit. Les persos sont complexes et absurdes, les dynamiques familiales sont déconcrissantes, malaisantes et attendrissantes, violentes et douces.
Phoebe Waller-Bridge, créatrice, autrice et protagoniste de la série, défend ici un scénario qui, selon moi, est parfait. Olivia Coleman joue une belle-mère haïssable et Andrew Scott est devenu, suite à ce rôle, le hot priest (la scène où il ordonne Fleabag de «kneel» est probablement restée dans l’esprit de plusieurs).
L’épisode un de la saison deux est une classe de maître en scénarisation. Juste pour cet épisode-là, la série est un chef d’oeuvre qui passe aussi vite que l’été montréalais. On s’en délecte le temps qu’elle passe, pis ensuite on en garde de précieux souvenirs.
D’ici la prochaine fois
J’vous souhaite d’avoir une semaine assez douce pour faire en sorte que l’épine de douleur plantée dans votre dos se retire un ti-peu-plusse qu’elle l’était la semaine dernière. En fait, j’vous souhaite surtout de pas avoir d’épine à la base. Faut avoir d’la compassion pour Karaba sérieux. Force à elle.
Bon, je l’avoue, c’est qu’en recherchant un album à vous proposer, j’suis retombé sur l’album de tounes écrites par Youssou N’Dour pour la bande sonore de Kirikou. C’est tellement fucking bon c’te film-là c’est cave. Vous rappelez vous du ti-boy guetteur en haut de la hutte de Karaba qui plissait les yeux pour scruter l’horizon? J’pense j’ai sa voix pogné dans tête depuis que j’ai 8 ans.
Bref, je vous souhaite d’arriver à votre station de métro au moment même où le wagon se pointe. J’vous souhaite de découvrir un nouveau livre ou de commencer une nouvelle série qui vous donne hâte à vos petits moments de solitude.
Pis j’vous souhaite que votre algorithme vous propose un batinsse de bon reel qui vous surprend assez pour vous faire rire aux larmes. Moi, cette semaine, ça a été celui-là.
On se r’pogne dimanche pro’ maudite gang de malades hahaha non mais crime, ça passe vite pareil en? C’pas mêlant, les flos sont su’l bord de rentrer à l’université!
Mais d’ici là, on pourra pas nous reprocher de ne pas être au courant.
Oké salut là bisous.
Zachary
Vous raffolez de donner votre opinion? Vous êtes tristes depuis que les médias canadiens ne sont plus présents sur META parce que vous ne pouvez plus lire les commentaires?! Ne capotez surtout pas, Substack vous donne la chance, l’opportunité, l’unique expérience de laisser votre trace. Changez le monde à votre façon et
et
Merci Zach! J’ai ris, j’ai appris pis je me suis mise comme mandat de parler de ton projet à une personne par semaine, question de s’entraider dans notre auto promotion 🔥
Encore une très bonne édition!
Et est-ce que ton amour de la kora s’est vu amplifié par la proposition électrique de Chief Adjuah l’autre été (https://www.ledevoir.com/culture/musique/730482/critique-concert-le-chief-qu-on-veut-suivre)?